Abdullah ibn Hasan al-Anbari a dit : « Mes grands-mères, Safiyyah et Duhaybah, m’ont raconté qu’elles étaient les filles d’Ulaybah et qu’elles étaient nourries par Qaylah, fille de Makhramah. Elle était la grand-mère de leur père.
Elle leur rapporta en disant : « Nous sommes tombés sur le Messager d’Allah (ﷺ). Mon compagnon, Hurayth ibn Hassan, est venu à lui en tant que délégué de Bakr ibn Wa’il. Il a prêté le serment d’allégeance à l’Islam pour lui-même et pour son peuple.
Il dit alors : « Messager d’Allah (ﷺ), rédige pour nous un document nous donnant la terre qui se trouve entre nous et les Banu Tamim à ad-Dahna' afin qu’aucun d’entre eux ne la traverse dans notre direction, sauf un voyageur ou un passant.
Il a dit : « Écris ad-Dahna' pour eux, mon garçon. » Quand je vis qu’il avait donné l’ordre de le lui donner, je fus anxieux, car c’était ma terre natale et ma patrie.
J’ai dit : « Messager d’Allah, il ne t’a pas demandé une vraie frontière quand il t’a demandé. Cette terre de Dahna' est un endroit où les chameaux ont leur maison, et c’est un pâturage pour les moutons. Les femmes des Banu Tamim et leurs enfants sont au-delà.
Il a dit : Arrête, mon garçon ! Une pauvre femme a dit la vérité : un musulman est le frère d’un musulman. Chacun d’eux peut bénéficier de l’eau et des arbres, et ils doivent coopérer les uns avec les autres contre Satan.