Le Prophète (ﷺ) a dit : « Il y en a trois à qui Allah ne parlera pas et qu’Il ne regardera pas le Jour de la Résurrection, et qu’Il ne déclarera pas purs, et ils auront un châtiment douloureux. J’ai demandé : « Qui sont-ils, Messager d’Allah, ils sont perdants et déçus ? » Il l’a répété trois fois. J’ai demandé : Qui sont-ils. Messager d’Allah, ils sont perdants et déçus ? Il répondit : « Celui qui porte une robe traînante, celui qui tient compte de ce qu’il donne, et celui qui produit une vente immédiate d’une marchandise par de faux serments.
Texte du Hadith
Le Prophète (ﷺ) a dit : « Il y a trois personnes à qui Allah ne parlera pas, qu'Il ne regardera pas le Jour de la Résurrection, et qu'Il ne déclarera pas pures, et elles auront un châtiment douloureux. » J'ai demandé : « Qui sont-ils, Messager d'Allah, sont-ils perdants et déçus ? » Il l'a répété trois fois. J'ai demandé : « Qui sont-ils, Messager d'Allah, sont-ils perdants et déçus ? » Il a répondu : « Celui qui porte une robe traînante, celui qui tient compte de ce qu'il donne, et celui qui produit une vente rapide d'une marchandise par un faux serment. »
Commentaire Savant
Ce hadith de Sunan Abi Dawud 4087 contient un avertissement sévère contre trois péchés spécifiques qui attirent la colère d'Allah. Le châtiment décrit - Allah ne leur parlant pas, ne les regardant pas et ne les purifiant pas - représente un rejet divin complet, qui est plus sévère que le châtiment physique seul.
La première catégorie : « Celui qui porte une robe traînante » fait référence aux hommes qui laissent leurs vêtements traîner sous les chevilles par orgueil et arrogance (isbal). Cela démontre un orgueil excessif et une violation de l'ordre prophétique de maintenir la modestie dans l'habillement.
La deuxième : « Celui qui tient compte de ce qu'il donne » décrit ceux qui rappellent aux bénéficiaires leur charité, soit explicitement soit implicitement, annulant ainsi la récompense de leur charité par la vantardise et en blessant la dignité du bénéficiaire.
La troisième : « Celui qui produit une vente rapide par un faux serment » fait référence aux marchands qui jurent faussement pour rendre leurs marchandises plus désirables, trompant ainsi les acheteurs et violant de multiples confiances par le mensonge et l'exploitation du nom d'Allah.
Règlements Juridiques & Implications
Porter des vêtements sous les chevilles est strictement interdit pour les hommes lorsqu'il est fait par orgueil, et déconseillé même sans orgueil selon la plupart des savants. L'interdiction s'applique spécifiquement à l'izaar (vêtement inférieur) et au qamees (chemise).
Rappeler aux autres la charité est interdit car cela détruit l'esprit de don sincère et humilie le bénéficiaire. La vraie charité doit être donnée en ne cherchant que le plaisir d'Allah.
Les faux serments dans les transactions commerciales constituent des péchés majeurs qui violent la confiance, trompent les autres et abusent du nom d'Allah. De telles pratiques détruisent la bénédiction dans la richesse et les moyens de subsistance.
Leçons Spirituelles
Ce hadith enseigne l'importance de purifier ses intentions dans toutes les actions - que ce soit dans l'habillement, la charité ou les affaires. Les actions externes doivent s'aligner sur la sincérité interne.
La répétition de la question souligne la gravité de ces péchés et sert d'avertissement à la communauté musulmane pour éviter ces comportements destructeurs.
La nature complète du châtiment - englobant la parole, le regard et la purification - indique la nature complète du déplaisir divin que ces péchés attirent.