« En ce qui concerne les brebis, pour quarante brebis jusqu’à cent vingt, une brebis est due. Mais si vous n’en possédez que trente-neuf, il n’y a rien à payer sur eux. Il a ensuite rapporté la tradition de la sadaqah (zakat) sur les moutons comme celle d’az-Zuhri.
« En ce qui concerne les bovins, un taureau d’un an est payable pour trente ans, et une vache dans sa troisième année pour quarante, et rien n’est payable sur les animaux de travail.
En ce qui concerne (la zakat sur) les chameaux, il a mentionné les taux qu’az-Zuhri a mentionnés dans sa tradition. Il a dit : « Pour vingt-cinq chameaux, il faut payer cinq moutons. S’ils dépassent d’une unité, on donnera une chamelle dans sa deuxième année. S’il n’y a pas de chamelle dans sa deuxième année, un chameau mâle dans sa troisième année doit être donné, jusqu’à trente-cinq. S’ils dépassent d’une unité, il faut donner à une chamelle dans sa troisième année, jusqu’à quarante-cinq. S’ils dépassent d’une unité, on donnera une chamelle de quatre ans qui est prête à être couverte par un chameau taureau. Il transmit alors le reste de la tradition comme celle d’az-Zuhri.
Il continua : S’ils dépassent d’un, c’est-à-dire qu’ils sont de quatre-vingt-onze à cent vingt, deux chamelles dans leur quatrième année, qui sont prêtes à être couvertes par un chameau-taureau, doivent être données. S’il y a plus de chameaux que cela, une chamelle dans sa quatrième année doit être donnée pour cinquante. Ceux qui sont dans un seul troupeau ne doivent pas être séparés, et ceux qui sont séparés ne doivent pas être rassemblés. Un vieux mouton, un mouton avec un défaut à l’œil, ou un bouc ne doit pas être accepté comme sadaqah à moins que le collectionneur ne le veuille.
En ce qui concerne les produits agricoles, un dixième est payable sur ceux qui sont arrosés par les rivières ou la pluie, et un vingtième sur ceux qui sont arrosés par des chameaux de trait.
La version d’Asim et d’al-Harith dit : « La sadaqah (zakat) est payable chaque année. » Zuhayr a dit : Je pense qu’il a dit « Une fois par an ».
La version d’Asim contient les mots suivants : « S’il n’y a pas de chamelle dans sa deuxième année parmi les chameaux, ni de chameau taureau dans sa troisième année, dix dirhams ou deux boucs doivent être donnés. »