حَدَّثَنَا آدَمُ، قَالَ: حَدَّثَنَا شُعْبَةُ، قَالَ: حَدَّثَنَا حُصَيْنٌ قَالَ: سَمِعْتُ هِلاَلَ بْنَ يَسَافٍ يَقُولُ: كُنَّا نَبِيعُ الْبَزَّ فِي دَارِ سُوَيْدِ بْنِ مُقَرِّنٍ، فَخَرَجَتْ جَارِيَةٌ فَقَالَتْ لِرَجُلٍ شَيْئًا، فَلَطَمَهَا ذَلِكَ الرَّجُلُ، فَقَالَ لَهُ سُوَيْدُ بْنُ مُقَرِّنٍ: أَلَطَمْتَ وَجْهَهَا؟ لَقَدْ رَأَيْتُنِي سَابِعَ سَبْعَةٍ وَمَا لَنَا إِلاَّ خَادِمٌ، فَلَطَمَهَا بَعْضُنَا، فَأَمَرَهُ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم أَنْ يُعْتِقُهَا.
Traduction
Abou 'Umar Zadhan dit : « Nous étions avec Ibn 'Umar lorsqu’il appela un de ses esclaves qu’il avait battu et qu’il découvrit son dos. Est-ce que ça fait mal ?", a-t-il demandé. « Non », a-t-il répondu. Puis il le libéra. Il a ramassé un bâton sur le sol et a dit : « Je n’ai pas de récompense (pour lui) qui vaut autant que ce bâton. » J’ai demandé : « Abou 'Abdu’r-Rahman, pourquoi dites-vous cela ? » Il répondit : « J’ai entendu le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) dire : « L’expiation de celui qui bat un esclave plus qu’il ne le mérite ou lui gifle le visage, c’est qu’il doit le libérer. »