حَدَّثَنَا عَبْدُ اللهِ بْنُ صَالِحٍ قَالَ: حَدَّثَنِي مُعَاوِيَةُ بْنُ صَالِحٍ، عَنْ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ جُبَيْرِ بْنِ نُفَيْرٍ، عَنْ أَبِيهِ، عَنْ أَبِي الدَّرْدَاءِ، أَنَّهُ كَانَ يَقُولُ لِلنَّاسِ: نَحْنُ أَعْرَفُ بِكُمْ مِنَ الْبَيَاطِرَةِ بِالدَّوَابِّ، قَدْ عَرَفْنَا خِيَارَكُمْ مِنْ شِرَارِكُمْ. أَمَّا خِيَارُكُمُ: الَّذِي يُرْجَى خَيْرُهُ، وَيُؤْمَنُ شَرُّهُ. وَأَمَّا شِرَارُكُمْ: فَالَّذِي لاَ يُرْجَى خَيْرُهُ، وَلاَ يُؤْمَنُ شَرُّهُ، وَلاَ يُعْتَقُ مُحَرَّرُهُ.
Traduction
Abu’d-Darda' avait l’habitude de dire aux gens. « Nous vous connaissons mieux que le vétérinaire ne connaît ses animaux. Nous reconnaissons le meilleur d’entre vous et le pire d’entre vous. Le meilleur d’entre vous est celui dont on espère le bien et celui dont vous êtes à l’abri du mal. Quant au pire d’entre vous, c’est celui dont on n’espère pas le bien et dont le mal n’est pas à l’abri et qui ne libère pas les esclaves.