حَدَّثَنَا سُلَيْمَانُ بْنُ حَرْبٍ، قَالَ: حَدَّثَنَا حَمَّادُ بْنُ زَيْدٍ، عَنْ يَحْيَى بْنِ سَعِيدٍ، عَنِ ابْنِ عَمْرَةَ، عَنْ عَمْرَةَ، أَنَّ عَائِشَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهَا دَبَّرَتْ أَمَةً لَهَا، فَاشْتَكَتْ عَائِشَةُ، فَسَأَلَ بَنُو أَخِيهَا طَبِيبًا مِنَ الزُّطِّ، فَقَالَ: إِنَّكُمْ تُخْبِرُونِي عَنِ امْرَأَةٍ مَسْحُورَةٍ، سَحَرَتْهَا أَمَةٌ لَهَا، فَأُخْبِرَتْ عَائِشَةُ، قَالَتْ: سَحَرْتِينِي؟ فَقَالَتْ: نَعَمْ، فَقَالَتْ: وَلِمَ؟ لاَ تَنْجَيْنَ أَبَدًا، ثُمَّ قَالَتْ: بِيعُوهَا مِنْ شَرِّ الْعَرَبِ مَلَكَةً.
Traduction
'Amra rapporta qu’Aïcha avait fait de l’une de ses esclaves un mudabbar (celui qui serait libéré après sa mort). Puis 'Aïcha tomba malade et ses neveux consultèrent un médecin gitane. Il a dit : « Vous me demandez des informations sur une femme ensorcelée. Une de ses esclaves l’a ensorcelée. On lui dit à A’isha et demanda à la jeune fille : « M’as-tu jeté un sort ? » « Oui », a-t-elle répondu. « Pourquoi ? » a-t-elle demandé. Parce que tu ne me libéreras jamais, répondit-elle. Alors 'Aïcha dit : « Vends-la aux pires maîtres parmi les Arabes. »