حَدَّثَنَا عَبْدُ اللهِ بْنُ يُوسُفَ، قَالَ‏:‏ أَخْبَرَنَا مَالِكٌ، عَنْ إِسْحَاقَ بْنِ أَبِي طَلْحَةَ، أَنَّهُ سَمِعَ أَنَسَ بْنَ مَالِكٍ يَقُولُ‏:‏ كَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَدْخُلُ عَلَى أُمِّ حَرَامِ ابْنَةِ مِلْحَانَ، فَتُطْعِمُهُ، وَكَانَتْ تَحْتَ عُبَادَةَ بْنِ الصَّامِتِ، فَأَطْعَمَتْهُ وَجَعَلَتْ تَفْلِي رَأْسَهُ، فَنَامَ ثُمَّ اسْتَيْقَظَ يَضْحَكُ‏.‏
Traduction

Qays ibn 'Asim as-Sa’idi a dit : « Je suis venu vers le Messager d’Allah, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, et il a dit : « Celui-ci est le maître des gens du désert. » J’ai dit : « Messager d’Allah, combien de biens puis-je avoir sans rien posséder à quelqu’un qui vient avec une demande ou un invité ? » Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « La meilleure propriété est de quarante. Un lot de propriété est soixante. Malheur à ceux qui en ont des centaines, sauf à celui qui donne quelque chose de précieux, prête un animal avec du lait en abondance ou sacrifie un animal gras à manger et nourrit les mendiants et les pauvres. J’ai demandé : « Messager d’Allah, quelle est la plus noble de ces qualités ? » La vallée où je suis ne fait pas vivre beaucoup de troupeaux. Le Prophète répondit : « Alors, qu’offrez-vous en cadeau ? » Je lui répondis : « Je donne des chameaux vierges et des chamelles. » Le Prophète demanda : « Combien donnez-vous en prêt ? » J’ai dit : « J’en prête cent. » Il demanda : « Que faites-vous des chamelles qui sont prêtes à être accouplées ? » Il répondit : « Les gens apportent leurs cordes (pour servir de licols aux chameaux mâles) et aucun homme n’est empêché de prendre un chameau sur lequel il met un licol. Il prend le chameau mâle qu’il pense être le bon (pour l’accouplement et le garde) jusqu’à ce qu’il le rende. Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Lequel aimez-vous le plus ? vos biens ou vos mawali (c’est-à-dire vos héritiers). (« Ma propriété », a-t-il répondu.) Le Prophète a dit : « Votre part est ce que vous mangez de vos biens et consommez, ou ce que vous donnez et dépensez. Le reste appartient à vos héritiers. Je me suis dit : « Quand je reviendrai, je dois l’atténuer. »