حَدَّثَنَا أَبُو مَعْمَرٍ، قَالَ: حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَارِثِ، عَنْ وَاصِلٍ مَوْلَى أَبِي عُيَيْنَةَ قَالَ: حَدَّثَنِي خَالِدُ بْنُ عُرْفُطَةَ، عَنْ طَلْحَةَ بْنِ نَافِعٍ، عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللهِ قَالَ: كُنَّا مَعَ رَسُولِ اللهِ صلى الله عليه وسلم وَارْتَفَعَتْ رِيحٌ خَبِيثَةٌ مُنْتِنَةٌ، فَقَالَ: أَتَدْرُونَ مَا هَذِهِ؟ هَذِهِ رِيحُ الَّذِينَ يَغْتَابُونَ الْمُؤْمِنِينَ.
Traduction
Qasim bin Abdur Rahman as-Shami rapporte qu’il a entendu Ibn Unm Abd dire : « Si un croyant est méconnu devant quelqu’un et qu’il l’aide (en réfutant la médisance), alors Allah le récompensera bien dans ce monde et dans l’autre. Et si un croyant est médisant devant quelqu’un et qu’il ne l’aide pas (en ne réfutant pas la médisance), alors Allah lui donnera un mauvais retour pour cela dans ce monde et dans l’autre. De plus, si quelqu’un ne prend pas un morceau de plus qu’en médisant dans sa bouche et dit ce qu’il sait de lui, alors il l’a médisé, mais s’il dit ce qu’il ne sait pas de lui, alors il l’a calomnié.