حَدَّثَنَا عَمْرُو بْنُ خَالِدٍ، قَالَ‏:‏ حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ سَلَمَةَ، عَنْ أَبِي عَبْدِ الرَّحِيمِ، عَنْ زَيْدِ بْنِ أَبِي أُنَيْسَةَ، عَنْ أَبِي الزُّبَيْرِ، عَنْ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ الْهَضْهَاضِ الدَّوْسِيِّ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ قَالَ‏:‏ جَاءَ مَاعِزُ بْنُ مَالِكٍ الأَسْلَمِيُّ، فَرَجَمَهُ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم عِنْدَ الرَّابِعَةِ، فَمَرَّ بِهِ رَسُولُ اللهِ صلى الله عليه وسلم وَمَعَهُ نَفَرٌ مِنْ أَصْحَابِهِ، فَقَالَ رَجُلاَنِ مِنْهُمْ‏:‏ إِنَّ هَذَا الْخَائِنَ أَتَى النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم مِرَارًا، كُلُّ ذَلِكَ يَرُدُّهُ، حَتَّى قُتِلَ كَمَا يُقْتَلُ الْكَلْبُ، فَسَكَتَ عَنْهُمُ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم حَتَّى مَرَّ بِجِيفَةِ حِمَارٍ شَائِلَةٌ رِجْلُهُ، فَقَالَ‏:‏ كُلاَ مِنْ هَذَا، قَالاَ‏:‏ مِنْ جِيفَةِ حِمَارٍ يَا رَسُولَ اللهِ‏؟‏ قَالَ‏:‏ فَالَّذِي نِلْتُمَا مِنْ عِرْضِ أَخِيكُمَا آنِفًا أَكْثَرُ، وَالَّذِي نَفْسُ مُحَمَّدٍ بِيَدِهِ فَإِنَّهُ فِي نَهْرٍ مِنْ أَنْهَارِ الْجَنَّةِ يَتَغَمَّسُ‏.‏
Traduction

Il est rapporté par Abou Hourayrah (ra) que Maiz bin Mâlik al-Aslami (ra) est venu voir le Prophète (صلى الله عليه وسلم) à plusieurs reprises (afin qu’il puisse recevoir la punition prescrite pour le péché qu’il avait commis). Lorsqu’il est venu pour la quatrième fois, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a donné des ordres pour Rajam et il a été lapidé à mort. Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et quelques-uns de ses compagnons sont passés par la suite près de lui. L’un des compagnons remarqua : « Combien de fois cet homme péri est venu voir le Prophète, et chaque fois il l’a repoussé jusqu’à ce qu’il soit lapidé comme un chien. » Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) ne dit rien et marcha en avant jusqu’à ce qu’ils arrivent au cadavre d’un âne avec ses jambes en l’air. Il dit : « Mange un peu de ce (cadavre). » Ils demandèrent : « Messager d’Allah, de ce âne mort ? » Il leur dit. Le fait que vous veniez de médiser votre frère est plus grave que d’en manger un peu (le cadavre de l’âne). Par celui dans la main duquel se trouve l’âme de Mohammed, il (Mariz bin Maalik) est maintenant parmi les fleuves du paradis qui s’y plongent.