حَدَّثَنَا إِبْرَاهِيمُ بْنُ الْمُنْذِرِ، قَالَ‏:‏ حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ فُلَيْحٍ قَالَ‏:‏ أَخْبَرَنِي أَبِي، عَنْ أَبِي نُعَيْمٍ وَهُوَ وَهْبٌ قَالَ‏:‏ رَأَيْتُ ابْنَ عُمَرَ وَابْنَ الزُّبَيْرِ يَدْعُوَانِ، يُدِيرَانِ بِالرَّاحَتَيْنِ عَلَى الْوَجْهِ‏.‏
Traduction

Jabir ibn 'Abdullah a rapporté qu’at-Tufayl ibn 'Amr a demandé au Prophète : « Voulez-vous une forteresse et une citadelle ? La forteresse de Daws. Le Messager d’Allah, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, l’a refusé à cause de ce qu’Allah avait accumulé pour les Ansar. At-Tufayl fit la hijra et un homme de son peuple fit la hijra avec lui. L’homme est tombé malade et était dans la tourmente (ou des mots à cet effet) et il a rampé jusqu’à un carquois, a sorti une flèche, s’est tranché les veines et est mort. At-Tufayl le vit en songe et lui demanda : « Qu’est-ce qui t’a été fait ? » Il répondit : « J’ai été pardonné à cause de ma hijra au Prophète, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix. » Il a demandé : « Qu’est-il arrivé à vos mains ? » Il répondit : « Il a été dit : 'Nous ne mettrons pas en toi la partie de tes mains que tu as détruite.' Il a dit qu’at-Tufayl a rapporté cela au Prophète : « Qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix », et le Prophète a dit : « Ô Allah, pardonne ses mains ! » et il a levé les mains en disant cela.