حَدَّثَنَا مَالِكُ بْنُ إِسْمَاعِيلَ، قَالَ‏:‏ حَدَّثَنَا عَبْدُ السَّلاَمِ، عَنْ لَيْثٍ، عَنْ نَافِعٍ، عَنِ ابْنِ عُمَرَ قَالَ‏:‏ لَقَدْ أَتَى عَلَيْنَا زَمَانٌ، أَوْ قَالَ‏:‏ حِينٌ، وَمَا أَحَدٌ أَحَقُّ بِدِينَارِهِ وَدِرْهَمِهِ مِنْ أَخِيهِ الْمُسْلِمِ، ثُمَّ الْآنَ الدِّينَارُ وَالدِّرْهَمُ أَحَبُّ إِلَى أَحَدِنَا مِنْ أَخِيهِ الْمُسْلِمِ، سَمِعْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ‏:‏ كَمْ مِنْ جَارٍ مُتَعَلِّقٌ بِجَارِهِ يَوْمَ الْقِيَامَةِ يَقُولُ‏:‏ يَا رَبِّ، هَذَا أَغْلَقَ بَابَهُ دُونِي، فَمَنَعَ مَعْرُوفَهُ‏.‏
Traduction

Ibn 'Umar a dit : « Il fut un temps où personne n’avait plus droit à l’argent d’une personne que son frère musulman. Aujourd’hui, les gens aiment leurs dirhams et leurs dinars plus que leurs frères musulmans. J’ai entendu le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) dire : « Combien de voisins seront rassemblés avec leur prochain le Jour de l’Ascension ! Il dira : « Seigneur, cet homme m’a fermé sa porte et a refusé de me montrer la bonté ordinaire ! »