حَدَّثَنَا أَبُو نُعَيْمٍ، حَدَّثَنَا هِشَامٌ، عَنْ يَحْيَى بْنِ أَبِي كَثِيرٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ أَبِي قَتَادَةَ، عَنْ أَبِيهِ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم كَانَ يُطَوِّلُ فِي الرَّكْعَةِ الأُولَى مِنْ صَلاَةِ الظُّهْرِ، وَيُقَصِّرُ فِي الثَّانِيَةِ، وَيَفْعَلُ ذَلِكَ فِي صَلاَةِ الصُّبْحِ‏.‏
Traduction
Raconté par `Abdullah bin Abi Qatada

Mon père a dit : « Le Prophète (ﷺ) avait l'habitude de prolonger la première rakaa de la prière du Zouhr et d'abréger la seconde et avait l'habitude de faire de même lors de la prière du Fajr. »

Comment

Texte du Hadith

« Mon père a dit : 'Le Prophète (ﷺ) prolongeait la première rak`a de la prière de Zuhr et raccourcissait la seconde, et faisait de même dans la prière de Fajr.' »

Référence de la Source

Sahih al-Bukhari 779 - Livre de l'Appel à la Prière (Adhaan)

Commentaire Savant

Cette narration établit la pratique de la Sunnah consistant à rendre la première rak'ah plus longue que la seconde dans les prières de Zuhr et de Fajr. Les savants expliquent que cette sagesse sert plusieurs objectifs : permettre aux retardataires de rattraper plus de la prière, donner aux adorateurs le temps de se consacrer à la dévotion, et distinguer entre les deux rak'ahs.

La prolongation se réfère principalement à la longueur de la récitation. Dans Fajr, le Prophète récitait des chapitres plus longs dans la première rak'ah. Dans Zuhr, la différence est plus subtile mais toujours présente. Cette pratique démontre l'équilibre de l'Islam entre maintenir la profondeur spirituelle de la prière et accommoder les besoins pratiques de la congrégation.

Les savants classiques comme l'Imam Nawawi ont souligné que cette Sunnah devrait être observée dans les prières en congrégation, tandis que les individus priant seuls peuvent exercer plus de flexibilité. La pratique reflète les conseils complets du Prophète sur l'étiquette de la prière, assurant à la fois l'accomplissement spirituel et la considération communautaire.