Al-Miswar bin Makhrama est venu et a mis sa main sur mon épaule et je l’ai accompagné à Sa’d. Abou Rafi' dit à Al-Miswar : « Ne vas-tu pas ordonner ceci (c’est-à-dire Sa’d) pour acheter ma maison qui est dans ma cour ? » Sa’d dit : « Je n’offrirai pas plus de quatre cents fois en plusieurs fois sur une période déterminée. » Abou Rafi a déclaré : « On m’a offert cinq cents espèces mais j’ai refusé. Si je n’avais pas entendu le Prophète (ﷺ) dire : « Un voisin a plus de droit à recevoir les soins de son prochain », je ne vous l’aurais pas vendu. Le narrateur dit à Sufyan : Ma’mar ne l’a pas dit. Sufyan a dit : « Mais il me l’a dit. » Certaines personnes ont dit : « Si quelqu’un veut vendre une maison et prive quelqu’un du droit de préemption, il a le droit de jouer un tour pour rendre la préemption invalide. Et c’est en donnant la maison à l’acheteur en cadeau, en marquant ses limites et en la lui donnant. L’acheteur verse alors au vendeur mille dirhams à titre d’indemnité, auquel cas le préempteur perd son droit de préemption.