Astuces

كتاب الحيل

Chapitre : Éviter l’utilisation d’astuces

Rapporté par 'Umar bin Al-Khattab

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Ô gens ! La récompense des actes dépend des intentions, et chaque personne obtiendra la récompense selon ce qu’elle a prévu. Ainsi, quiconque a émigré pour Allah et Son Messager, alors son émigration a été pour Allah et Son Messager, et quiconque a émigré pour obtenir un bénéfice terrestre ou pour qu’une femme se marie, alors son émigration a été pour ce pour quoi il a émigré.

Chapitre : (Astuces) à As-Salat

Rapporté par Abu Huraira

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Allah n’accepte la prière d’aucun d’entre vous s’il fait le Hadath (passe le vent) jusqu’à ce qu’il fasse ses ablutions (à nouveau).

Chapitre : (Trucs) dans la Zakat

Rapporté par Anas

Abou Bakr a écrit pour lui, les règlements de la Zakat que le Messager d’Allah (ﷺ) avait rendus obligatoires, et a écrit qu’il ne faut ni collecter diverses portions (de la propriété) ni diviser la propriété en diverses portions afin d’éviter de payer la Zakat.

Rapporté par Talha bin 'Ubaidullah

Un bédouin aux cheveux négligés s’approcha du Messager d’Allah (ﷺ) et lui dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Dis-moi ce qu’Allah m’a ordonné en matière de prières. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Vous devez accomplir parfaitement les cinq prières (obligatoires) en un jour et une nuit (24 heures), sauf si vous voulez accomplir des prières facultatives supplémentaires. » Le bédouin dit : « Dis-moi ce qu’Allah m’a ordonné de jeûner. » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Vous devez observer le jeûne pendant le mois de Ramadan, sauf si vous jeûnez un jeûne facultatif supplémentaire. » Le bédouin dit : « Dis-moi ce qu’Allah m’a ordonné au sujet de la Zakat. » Le Prophète (ﷺ) lui a alors enseigné les lois et règlements islamiques, sur quoi les bédouins ont dit : « Par Celui qui t’a honoré, je n’accomplirai aucun acte d’adoration facultatif et je ne laisserai rien de ce qu’Allah m’a ordonné. » Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Il réussira s’il a dit la vérité (ou il entrera au Paradis s’il a dit la vérité). » Et certaines personnes ont dit : « La Zakat pour cent vingt chameaux est de deux Hiqqas, et si le payeur de la Zakat abat les chameaux intentionnellement ou les donne en cadeau ou joue un autre tour afin d’éviter la Zakat, alors il n’y a aucun mal (en elle) pour lui.

Rapporté par Abu Huraira

Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Le Jour de la Résurrection, le Kanz (trésor ou richesse dont la Zakat n’a pas été payée) de l’un d’entre vous apparaîtra sous la forme d’un énorme serpent mâle venimeux à tête chauve et son propriétaire s’enfuira de lui, mais il le suivra et dira : « Je suis votre Kanz ». Le Prophète (ﷺ) ajouta : « Par Allah, ce serpent continuera à le suivre jusqu’à ce qu’il étende sa main et laisse le serpent l’avaler. » Le Messager d’Allah (ﷺ) a ajouté : « Si le propriétaire des chameaux ne paie pas leur Zakat, alors, le Jour de la Résurrection, ces chameaux viendront à lui et lui frapperont le visage avec leurs sabots. » Certaines personnes ont dit : « À propos d’un homme qui a des chameaux et qui craint que la Zakat ne soit due, il vend ces chameaux pour des chameaux semblables ou pour des moutons ou des vaches ou de l’argent un jour avant que la Zakat ne soit due afin d’éviter de payer leur Zakat par ruse ! « Il n’a rien à payer. » Le même savant a dit : « Si quelqu’un paie la Zakat de ses chameaux un jour ou un an avant la fin de l’année (à la fin de laquelle la Zakat devient due), sa Zakat sera valide. »

Rapporté par Ibn Abbas

Sa’d bin 'Ubada Al-Ansari a cherché le verdict du Messager d’Allah (ﷺ) concernant un vœu fait par sa mère qui était morte avant de l’accomplir. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Accomplis-le en son nom. » Certaines personnes disaient : « Si le nombre de chameaux atteint vingt, alors leur propriétaire doit payer quatre moutons comme Zakat ; et si leur propriétaire les donne en cadeau ou les vend afin d’échapper au paiement de la Zakat astucieusement avant la fin d’une année, alors il ne doit rien payer, et s’il les massacre puis meurt, alors aucune Zakat ne doit être prélevée sur ses biens.

Chapitre : Astuces dans les mariages

Rapporté par 'Abdullah

Nafi m’a rapporté que 'Abdullah a dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a interdit le Shighar. J’ai demandé à Nafi' : « Qu’est-ce que le Shighar ? » Il a dit : « C’est épouser la fille d’un homme et marier sa fille à cet homme (en même temps) sans Mahr (dans les deux cas) ; ou d’épouser la sœur d’un homme et de marier sa propre sœur à cet homme sans Mahr. Certaines personnes ont dit : « Si, par une ruse, quelqu’un se marie sur la base de Shighar, le mariage est valide mais sa condition est illégale. » Le même savant a dit à propos d’Al-Mut’a : « Le mariage est invalide et sa condition est illégale. » D’autres ont dit : « Le Mut’a et le Shighar sont autorisés, mais ils sont illégaux. »

Rapporté par Muhammad bin 'Ali

On a dit à 'Ali qu’Ibn 'Abbas ne voyait aucun mal dans le mariage de Mut’a. 'Ali a dit : « Le Messager d’Allah (ﷺ) a interdit le mariage de Mut’a le jour de la bataille de Khaibar et il a interdit de manger de la viande d’âne. » Certaines personnes ont dit : « Si quelqu’un, par une manière délicate, se marie temporairement, son mariage est illégal. » D’autres disaient : « Le mariage est valide mais sa condition est illégale. »

Chapitre : Quels tours sont détestés dans les bonnes affaires

Rapporté par Abu Huraira

Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « On ne doit pas empêcher les autres d’abreuver leurs animaux avec le surplus de son eau afin de les empêcher de profiter du surplus d’herbe. »

Chapitre : At-Tanajush

Rapporté par Ibn 'Umar

Le Messager d’Allah (ﷺ) a interdit la pratique d’An-Najsh.

Chapitre : Tricher dans les bonnes affaires

Rapporté par 'Abdullah bin 'Umar

Un homme a mentionné au Prophète (ﷺ) qu’il avait toujours été trompé dans les affaires. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Chaque fois que vous négociez, dites : 'Pas de tricherie'. »

Chapitre : Jouer des tours par le tuteur d’une jolie orpheline

Rapporté par 'Urwa

Qu’il a demandé à 'Aïcha à propos du verset : 'Si tu crains de ne pas pouvoir traiter équitablement les orphelines, épouse les femmes de ton choix.' (4.3) 'Aïcha a dit : « Il s’agit d’une orpheline sous la garde de son tuteur qui, attirée par sa richesse et sa beauté, veut l’épouser avec Mahr moins que les autres femmes de son statut. Il était donc interdit à ces tuteurs de les épouser à moins qu’ils ne les traitent équitablement en leur donnant leur Mahr complet. Puis les gens cherchèrent le verdict du Messager d’Allah pour de tels cas, sur quoi Allah révéla : « Ils te demandent des instructions concernant les femmes. » (4.127) (Le sous-narrateur a ensuite mentionné le Hadith.)

Chapitre : Si quelqu’un kidnappe une esclave et prétend qu’elle est morte mais que son maître la trouve (vivante)

Rapporté par 'Abdullah bin 'Umar

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Pour chaque traître, il y aura un drapeau par lequel il sera reconnu le Jour de la Résurrection. »

Chapitre : Chapitre

Rapporté par Umm Salama

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Je ne suis qu’un être humain, et vous avez des disputes. Peut-être que quelqu’un parmi vous peut présenter son cas d’une manière plus éloquente et plus convaincante que l’autre, et je donne mon jugement en sa faveur selon ce que j’entends. Faire attention! Si jamais je donne (par erreur) à quelqu’un quelque chose du droit de son frère, alors il ne doit pas le prendre comme je l’ai fait, lui donner un morceau de feu. (Voir Hadith n° 638. Vol. 3)

Chapitre : (Astuces) dans le mariage

Rapporté par Abu Huraira

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Une vierge ne doit pas être mariée avant qu’on ne lui ait demandé son consentement ; et la matrone ne doit pas se marier avant qu’on ne lui demande si elle est d’accord pour se marier ou non. On demanda : « Ô Messager d’Allah ! Comment va-t-elle (la vierge) exprimer son consentement ? Il a dit : « En gardant le silence. » Certaines personnes ont dit que si on ne demande pas le consentement d’une vierge et qu’elle n’est pas mariée, et qu’ensuite un homme, en jouant un tour, présente deux faux témoins qu’il l’a épousée avec son consentement et le juge confirme son mariage comme étant vrai, et le mari sait que les témoins étaient faux, alors il n’y a aucun mal pour lui à consommer son mariage avec elle et le mariage est considéré comme valide.

Rapporté par Al-Qasim

Une femme de la descendance de Ja’far craignait que son tuteur ne l’épouse (à quelqu’un) contre sa volonté. Elle envoya donc chercher deux hommes âgés des Ansar, 'AbdurRahman et Mujammi', les deux fils de Jariya, et ils lui dirent : « N’aie pas peur, car Khansa' bint Khidam a été donné par son père en mariage contre sa volonté, puis le Prophète (ﷺ) a annulé ce mariage. » (Voir Hadith n° 78)

Rapporté par Abou Haraira

Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Une esclave ne doit pas être donnée en mariage avant d’avoir été consultée, et une vierge ne doit pas être donnée en mariage avant que sa permission ne soit accordée. » Les gens disaient : « Comment va-t-elle exprimer sa permission ? » Le Prophète (ﷺ) a dit : « En gardant le silence (lorsqu’on lui demandait son consentement). » Certaines personnes ont dit : « Si un homme, en jouant un tour, présente deux faux témoins devant le juge pour attester qu’il a épousé une matrone avec son consentement et que le juge confirme son mariage, et que le mari est sûr qu’il ne l’a jamais épousée (auparavant), alors un tel mariage sera considéré comme un mariage légal et il pourra vivre avec elle comme mari. »

Rapporté par 'Aïcha

Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Il est essentiel d’avoir le consentement d’une vierge (pour le mariage). J’ai dit : « Une vierge se sent timide. » Le Prophète ; a dit : « Son silence signifie son consentement. » Certaines personnes ont dit : « Si un homme tombe amoureux d’une esclave orpheline ou d’une vierge et qu’elle (lui) refuse et qu’ensuite il fait un tour en faisant témoigner deux faux témoins qu’il l’a épousée, et qu’ensuite elle atteint l’âge de la puberté et accepte de l’épouser et que le juge accepte le faux témoin et que le mari sache que les témoins étaient faux, il peut consommer son mariage.

Chapitre : Le tour d’une femme avec son mari

Rapporté par 'Aïcha

Le Messager d’Allah (ﷺ) aimait les sucreries et aimait aussi le miel, et chaque fois qu’il terminait la prière de 'Asr, il rendait visite à ses épouses et restait avec elles. Une fois, il a rendu visite à Hafsa et est resté avec elle plus longtemps que la période où il avait l’habitude de rester, alors je me suis renseigné à ce sujet. Il m’a été dit : « Une femme de sa tribu lui a donné en cadeau une peau de cuir contenant du miel, et elle en a donné à boire au Messager d’Allah (ﷺ). » J’ai dit : « Par Allah, nous lui jouerons un tour. » J’ai donc raconté l’histoire à Sauda (la femme du Prophète) et je lui ai dit : « Quand il entrera chez toi, il s’approchera de toi et tu lui diras : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Avez-vous mangé du Maghafir ? Il dira : « Non. » Alors tu lui dis : « Qu’est-ce que c’est que cette mauvaise odeur ? Et il serait très dur pour le Messager d’Allah (ﷺ) qu’une mauvaise odeur se trouve sur son corps. Il dira : « Hafsa m’a donné à boire du miel. » Alors tu lui diras : « Ses abeilles ont dû sucer l’Al-'Urfut (une fleur nauséabonde). » Moi aussi, je lui dirai la même chose. Et toi, ô Saifya, tu dis la même chose. Ainsi, lorsque le Prophète (ﷺ) est entré dans Sauda (ce qui suit s’est produit). Sauda dit : « Par celui qui n’a le droit d’être adoré, j’allais lui dire ce que tu m’avais dit de dire pendant qu’il était encore à la porte, à cause de ta crainte. Mais quand le Messager d’Allah s’est approché de moi, je lui ai dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Avez-vous mangé du Maghafir ? Il a répondu : « Non. » J’ai dit : « Et cette odeur ? » Il a dit : « Hafsa m’a donné à boire du miel. » J’ai dit : « Ses abeilles ont dû sucer Al-'Urfut. » « Quand il est entré chez moi, je lui ai dit la même chose, et quand il est entré chez Safiya, elle lui a dit la même chose. Lorsqu’il rendit de nouveau visite à Hafsa, celle-ci lui dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ ! Te donnerai-je à boire (mon miel) ? Il a dit : « Je n’en ai aucun désir. » Sauda a dit : Soubhan Allah ! Nous l’en avons privé (mon miel). Je lui dis : « Tais-toi ! »