Le Prophète (ﷺ) a dit : « Allah n’accepte la prière d’aucun d’entre vous s’il fait le Hadath (passe le vent) jusqu’à ce qu’il fasse ses ablutions (à nouveau).
Tafsir du Hadith sur les Annulateurs de la Prière
Cette narration de Sahih al-Bukhari (6954) aborde l'un des annulateurs fondamentaux de la prière islamique (salah). Le terme "Hadath" désigne un état d'impureté rituelle qui nécessite le renouvellement des ablutions (wudu).
Commentaire Savant sur "Hadath"
Selon les savants classiques comme l'Imam Nawawi et Ibn Hajar al-Asqalani, "Hadath" dans ce contexte se réfère spécifiquement à l'émission de vent par l'arrière, ce qui rompt le wudu selon le consensus des savants.
La phrase "n'accepte pas la prière" indique que la prière devient invalide et doit être répétée après avoir effectué de nouvelles ablutions. Cette règle s'applique que l'émission ait eu lieu intentionnellement ou non.
Implications Juridiques
Ce hadith établit que le maintien de la pureté rituelle (taharah) est une condition nécessaire pour la validité de la prière. Si quelqu'un rompt son wudu pendant la prière, il doit immédiatement cesser, effectuer le wudu et recommencer la prière.
Les savants soulignent que la certitude est requise pour déterminer si le wudu a été rompu. Un simple doute sans certitude n'annule pas le wudu ou la prière.
Dimensions Spirituelles
Au-delà de la règle légale, cet enseignement rappelle aux croyants l'importance de s'approcher d'Allah dans un état de pureté complète, à la fois physique et spirituelle. Il cultive la pleine conscience et la révérence dans l'adoration.
L'obligation de renouveler les ablutions enseigne l'humilité et une conscience constante de son état devant le Divin, garantissant que la prière est offerte avec une préparation et une dignité appropriées.