حَدَّثَنَا مُعَاذُ بْنُ فَضَالَةَ، قَالَ حَدَّثَنَا هِشَامٌ، ح وَحَدَّثَنَا أَبُو نُعَيْمٍ، عَنْ هِشَامٍ، عَنْ قَتَادَةَ، عَنِ الْحَسَنِ، عَنْ أَبِي رَافِعٍ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ إِذَا جَلَسَ بَيْنَ شُعَبِهَا الأَرْبَعِ ثُمَّ جَهَدَهَا، فَقَدْ وَجَبَ الْغَسْلُ ‏"‏‏.‏ تَابَعَهُ عَمْرُو بْنُ مَرْزُوقٍ عَنْ شُعْبَةَ مِثْلَهُ‏.‏ وَقَالَ مُوسَى حَدَّثَنَا أَبَانُ قَالَ حَدَّثَنَا قَتَادَةُ أَخْبَرَنَا الْحَسَنُ مِثْلَهُ‏.‏
Traduction
Rapporté par Hisham

comme le Hadith suivant 290.

Rapporté par Abu Huraira :

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Lorsqu’un homme s’assoit entre les quatre parties d’une femme et a des rapports sexuels avec elle, le bain devient obligatoire. »

Comment

Commentaire du Hadith : L'Obligation du Ghusl

Rapporté par Abou Hourayra : Le Prophète (ﷺ) a dit : "Lorsqu'un homme s'assoit entre les quatre parties d'une femme et a des rapports sexuels avec elle, le bain devient obligatoire." (Sahih al-Bukhari 290)

Explication Savante

Ce hadith établit l'une des causes fondamentales nécessitant le bain rituel complet (ghusl). L'expression "s'assoit entre les quatre parties" fait référence à la position intime pendant les rapports sexuels, spécifiquement lorsque l'organe masculin pénètre dans la partie privée féminine.

Les savants classiques expliquent que le ghusl devient obligatoire lors de l'occurrence de l'une des deux conditions : la pénétration réelle du gland (bout) dans le vagin, ou l'éjaculation du sperme. Ce hadith aborde la première condition, où la simple pénétration - même sans éjaculation - nécessite le bain de purification complet.

Règlements Juridiques Dérivés

Le consensus des savants soutient que cette règle s'applique aux deux partenaires impliqués dans l'acte. L'homme et la femme doivent tous deux effectuer le ghusl après un tel contact intime, qu'une éjaculation ait eu lieu ou non.

Cette obligation demeure même si le rapport était islamiquement invalide (comme pendant les menstruations) ou illégal. L'exigence est déclenchée par l'acte physique lui-même, et non par sa licéité juridique.

Jusqu'à ce que le ghusl soit effectué, la personne reste dans un état d'impureté rituelle majeure (janabah), lui interdisant la prière, le toucher du Coran, la circumambulation de la Kaaba, et le séjour dans les mosquées.

Règlements Connexes

Cette règle est liée à Sahih al-Bukhari 291 qui clarifie davantage les circonstances nécessitant le ghusl. Les savants notent que si la pénétration n'a pas eu lieu, mais que l'éjaculation résulte du désir, le ghusl serait toujours requis sur la base d'autres narrations authentiques.

La sagesse derrière cette règle inclut le maintien de la pureté spirituelle, l'accentuation de l'importance de l'intimité sexuelle dans le mariage, et la garantie de la propreté physique après un tel contact.