Le Messager d’Allah (ﷺa été interrogé sur Al-Bit, une liqueur préparée à partir de miel que les Yéménites avaient l’habitude de boire. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Toutes les boissons qui enivrent sont interdites (à boire). »
Texte du Hadith
Le Messager d'Allah (ﷺ) a été interrogé à propos d'Al-Bit, une boisson alcoolisée préparée à partir de miel que les Yéménites avaient l'habitude de boire. Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : "Toutes les boissons qui enivrent sont illicites (à boire)."
Référence de la Source
Livre : Boissons
Auteur : Sahih al-Bukhari
Hadith : Sahih al-Bukhari 5586
Commentaire Savant
Ce hadith établit un principe fondamental dans la jurisprudence islamique concernant les intoxicants. Le Prophète (ﷺ) a été spécifiquement interrogé à propos d'"Al-Bit" - une boisson yéménite traditionnelle faite de miel fermenté - mais il a donné une règle universelle qui s'applique à toutes les substances.
La sagesse derrière cette interdiction complète réside dans la préservation de l'intellect humain ('aql), qu'Allah a honoré. Toute substance qui trouble le jugement, déforme la perception ou conduit à une perte de maîtrise de soi est interdite, quelle que soit sa source ou sa forme.
Des savants classiques comme l'Imam al-Nawawi ont expliqué que cette règle englobe tous les intoxicants, qu'ils proviennent de raisins, de dattes, de miel, de blé ou de toute autre substance. Le facteur déterminant est l'effet enivrant, non les ingrédients spécifiques.
Ce principe s'étend également aux boissons alcoolisées modernes et aux stupéfiants, démontrant la pertinence intemporelle des conseils du Prophète. L'interdiction sert à protéger la religion, la vie, l'intellect, la lignée et la propriété - les cinq objectifs essentiels de la loi islamique.
Implications Légales
La règle s'applique également aux petites et grandes quantités - même une seule goutte de boisson enivrante est interdite.
Vendre, acheter, produire ou transporter des intoxicants est également interdit, car ces activités facilitent la consommation.
L'interdiction reste en vigueur que le buveur devienne réellement ivre ou non - le potentiel de causer l'ivresse est suffisant pour le rendre illicite.