Le Prophète (ﷺ) a interdit de manger de la viande d’âne le jour de la bataille de Khaibar et a permis de manger de la chair de cheval.
Interdiction de la viande d'âne
L'interdiction de la viande d'âne domestique pendant la bataille de Khaybar était une décision temporaire spécifique à cette occasion. Les savants divergent sur le fait que cette interdiction reste permanente ou a été abrogée. L'opinion la plus forte est qu'elle reste interdite en raison de sa nature impure et de la sagesse de préserver ces animaux pour le transport et le travail agricole.
Permissibilité de la viande de cheval
L'autorisation de consommer de la viande de cheval démontre sa pureté et son statut licite. Cette décision est établie par de multiples narrations authentiques. Les chevaux, bien que créatures nobles, sont permis à la consommation lorsqu'ils sont correctement abattus selon les directives islamiques, bien que certains savants le considèrent comme makruh (déconseillé) en raison de leur valeur dans le jihad et le transport.
Contexte de Khaybar
La bataille de Khaybar a eu lieu la 7e année après l'Hégire. L'interdiction temporaire a servi plusieurs sagesses : distinguer entre la viande pure et impure, tester l'obéissance des compagnons et empêcher le gaspillage de ressources précieuses pendant la campagne militaire lorsque les ânes étaient essentiels pour le transport.
Implications juridiques
Ce hadith établit des principes importants dans la jurisprudence islamique : la permissibilité de la viande de cheval reste incontestée parmi la majorité des savants, tandis que la viande d'âne domestique est généralement considérée comme illicite. Cependant, les ânes sauvages (onagres) sont permis selon la plupart des savants sur la base d'autres narrations authentiques.