Le Prophète (ﷺ) a dit : « Quiconque garde un chien (de compagnie) qui n’est ni un chien de garde ni un chien de chasse, obtiendra une déduction quotidienne de deux Qirat de ses bonnes actions. »
Texte du Hadith
Le Prophète (ﷺ) a dit : « Quiconque garde un chien (de compagnie) qui n'est ni un chien de garde ni un chien de chasse, subira une déduction quotidienne de deux Qirat de ses bonnes actions. » (Sahih al-Bukhari 5480)
Commentaire Savant
Ce hadith établit l'interdiction de garder des chiens comme simples animaux de compagnie sans besoin légitime. La déduction de deux Qirat des bonnes actions sert de dissuasion spirituelle. Les savants expliquent que Qirat désigne une mesure substantielle de récompense, certaines interprétations suggérant qu'il équivaut à la taille du mont Uhud.
L'exception pour les chiens de chasse et de garde démontre le principe islamique d'équilibre entre les préoccupations spirituelles et les nécessités pratiques. Un chien de chasse aide à obtenir une subsistance licite, tandis qu'un chien de garde protège les biens et le bétail. Ces besoins légitimes atténuent l'interdiction générale.
La nature continue de la déduction (« quotidienne ») souligne la gravité de maintenir de tels chiens inutilement. Cette règle vise à préserver la pureté du foyer, car les anges n'entrent pas dans les maisons contenant des chiens, et à maintenir la dignité et la propreté que l'islam encourage.
Règlements Juridiques
La majorité des savants estiment que cette interdiction s'applique à garder des chiens à l'intérieur comme compagnons. Les chiens gardés pour des raisons permises doivent être maintenus à l'extérieur des quartiers d'habitation.
Les chiens de berger et de ferme sont généralement inclus dans l'exception des chiens de garde en raison de leur fonction protectrice. Les applications modernes s'étendent aux chiens policiers et d'assurance effectuant des tâches essentielles.
La déduction se produit uniquement tant que le chien est gardé inutilement. Retirer le chien arrête la réduction quotidienne des récompenses, bien que les déductions passées ne soient pas restaurées.