حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ مُحَمَّدٍ، حَدَّثَنَا حَبَّانُ، حَدَّثَنَا هَمَّامٌ، حَدَّثَنَا ثَابِتٌ، حَدَّثَنَا أَنَسٌ، قَالَ حَدَّثَنِي أَبُو بَكْرٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ كُنْتُ مَعَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فِي الْغَارِ، فَرَأَيْتُ آثَارَ الْمُشْرِكِينَ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ، لَوْ أَنَّ أَحَدَهُمْ رَفَعَ قَدَمَهُ رَآنَا‏.‏ قَالَ ‏"‏ مَا ظَنُّكَ بِاثْنَيْنِ اللَّهُ ثَالِثُهُمَا ‏"‏‏.‏
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Rapporté par Ibn Abi Mulaika

Nous rencontrâmes Ibn 'Abbas et il dit : « N’êtes-vous pas étonné qu’Ibn Az-Zubair prenne le califat ? » Je me dis : « Je le soutiendrai et parlerai de ses bons traits comme je ne l’ai pas fait même pour Abou Bakr et 'Umar, bien qu’ils aient eu plus de droit que lui de recevoir tout le bien. » J’ai dit : « Il (c’est-à-dire Ibn Az-Zubair) est le fils de la tante du Prophète (ﷺ) et le fils d’AzZubair, et le petit-fils d’Abu Bakr et le fils du frère de Khadija, et le fils de la sœur de 'Aisha. » Néanmoins, il se considère supérieur à moi et ne veut pas que je sois l’un de ses amis. Alors j’ai dit : « Je ne m’attendais pas à ce qu’il refuse mon offre de le soutenir, et je ne pense pas qu’il ait l’intention de me faire du bien, par conséquent, si mes cousins devaient inévitablement être mes dirigeants, il vaudrait mieux pour moi être gouverné par eux que par d’autres. »