Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Fatima fait partie de moi, et quiconque la met en colère, me met en colère. »
Texte du Hadith
Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : « Fatima fait partie de moi, et quiconque la met en colère, me met en colère. »
Référence : Sahih al-Bukhari 3767
Commentaire sur le statut de Fatima
Ce noble hadith établit la profonde connexion spirituelle et familiale entre le Prophète Muhammad (ﷺ) et sa fille Fatima al-Zahra. Lorsque le Messager déclare « Fatima fait partie de moi », cela indique sa station unique parmi ses enfants, incarnant son noble caractère et son essence spirituelle.
L'expression « une partie de moi » (ba'dī) signifie à la fois la lignée physique et l'héritage spirituel. Tout comme un membre est inséparable du corps, l'honneur et la dignité de Fatima sont inséparables de l'honneur du Prophète lui-même. Cela établit le principe que nuire à la Ahl al-Bayt (Gens de la Maisonnée) constitue un préjudice envers le Prophète lui-même.
L'interdiction de mettre Fatima en colère
La seconde partie « quiconque la met en colère, me met en colère » sert d'avertissement sévère à la Oumma. La colère de Fatima est directement liée à la colère du Prophète, et par extension, entraîne le mécontentement divin.
Les savants expliquent que cette protection s'étend au-delà de la vie de Fatima, englobant le respect pour ses descendants et l'honneur de sa mémoire. Ce hadith fait partie des fondements du statut spécial accordé à la Ahl al-Bayt dans la tradition islamique.
Implications légales et spirituelles
Cette narration établit la gravité de nuire à la famille du Prophète et sert de preuve légale pour protéger leur honneur. Elle rappelle aux croyants que l'amour pour la famille du Prophète est une composante essentielle de la foi.
Le hadith illustre également le concept islamique de connexion spirituelle (nisba) où certains individus, par leur piété et leur relation avec le Prophète, atteignent un statut élevé qui exige le respect et la protection de la communauté.