comme ci-dessus (les sous-narrateurs sont différents). Abu Huraira a qualifié les trois enfants mentionnés dans le hadith susmentionné comme n’ayant pas atteint l’âge de commettre des péchés (c’est-à-dire l’âge de la puberté).
Commentaire sur le Hadith des Trois Enfants
Le noble compagnon Abou Hourayra (qu'Allah soit satisfait de lui) a fourni une clarification cruciale concernant les trois enfants mentionnés dans la narration précédente de Sahih al-Bukhari (102). Il a précisé que ces enfants n'avaient pas encore atteint l'âge de responsabilité (bulugh), ce qui signifie qu'ils étaient en dessous de l'âge de la puberté et donc incapables de commettre des péchés au sens légal.
Analyse Savante
Cette qualification est importante pour comprendre la miséricorde divine. Les enfants qui meurent avant la puberté se voient accorder le Paradis par la pure grâce d'Allah, et non par leurs propres actions, car ils n'ont pas la capacité légale de pécher ou d'agir avec droiture. Leur état reflète la compassion infinie d'Allah.
La variation des sous-narrateurs entre les transmissions, bien que notée, n'affecte pas le sens fondamental, car le message essentiel sur la miséricorde d'Allah envers les enfants reste cohérent à travers les chaînes de transmission authentiques.
Implications Légales et Théologiques
Ce hadith établit des principes théologiques importants : Allah juge en fonction de la capacité, les enfants naissent dans un état d'innocence naturelle (fitrah), et la miséricorde divine englobe ceux qui sont incapables d'accomplir les obligations religieuses.
Les savants en déduisent que les enfants de parents musulmans qui meurent avant la puberté seront au Paradis, tandis que le statut des enfants de parents non-musulmans est soumis à l'interprétation savante, l'opinion prédominante étant qu'Allah sait mieux ce qu'ils auraient fait s'ils avaient vécu.