Le Messager d’Allah (ﷺa dit : « J’ai reçu l’ordre (par Allah) de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils attestent que nul n’a le droit d’être adoré en dehors d’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah (ﷺ), et d’accomplir parfaitement les prières et de donner l’aumône obligatoire, donc s’ils accomplissent cela, alors ils sauvent leurs vies et leurs biens de Moi, à l’exception des lois islamiques, et alors leurs comptes seront faits par Allah.
Texte du Hadith
Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : "J'ai été ordonné (par Allah) de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah et que Mohammed est le Messager d'Allah (ﷺ), et qu'ils accomplissent parfaitement les prières et donnent l'aumône obligatoire, donc s'ils accomplissent cela, alors ils sauvent leurs vies et leurs biens de moi, sauf pour les lois islamiques, et ensuite leur compte sera fait par Allah."
Source et Contexte
Livre : Croyance (Kitab al-Iman)
Auteur : Sahih al-Bukhari
Référence du Hadith : Sahih al-Bukhari 25
Commentaire Savant
Ce hadith établit les conditions fondamentales pour la protection de la vie et des biens dans la gouvernance islamique. Le témoignage de foi (shahadah) constitue le fondement, tandis que la prière et la zakat représentent les manifestations pratiques de la croyance. La phrase "sauf pour les lois islamiques" indique que les musulmans restent soumis aux règlements de la Charia régissant la conduite personnelle et les affaires sociétales.
Les savants classiques interprètent cela comme s'adressant aux polythéistes durant la période islamique précoce, établissant que l'acceptation des principes fondamentaux de l'islam accorde la sécurité sous le règne musulman. La clause finale souligne l'autorité ultime d'Allah sur la responsabilité spirituelle, distinguant entre la protection mondaine et le jugement divin.
Implications Légales et Théologiques
Cette narration délimite les exigences minimales pour une coexistence pacifique dans un état islamique, distinguant entre la conformité extérieure à la loi islamique et les questions de foi internes réservées au jugement divin.
Les savants notent que ce hadith ne s'applique pas aux Gens du Livre (Juifs et Chrétiens), qui bénéficient d'un statut protégé sous des conditions spécifiques selon d'autres textes islamiques.