حَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا يَزِيدُ بْنُ زُرَيْعٍ، حَدَّثَنَا مَعْمَرٌ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنْ عُرْوَةَ، عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عَنْهَا ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ خَمْسٌ فَوَاسِقُ يُقْتَلْنَ فِي الْحَرَمِ الْفَأْرَةُ، وَالْعَقْرَبُ، وَالْحُدَيَّا، وَالْغُرَابُ، وَالْكَلْبُ الْعَقُورُ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Ibn 'Umar

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Une femme est entrée dans le Feu (de l’Enfer) à cause d’un chat qu’elle avait attaché, sans lui donner à manger ni le libérer pour manger de la vermine de la terre. »

Comment

Début de la Création - Sahih al-Bukhari 3318

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Une femme est entrée dans le Feu (de l'Enfer) à cause d'un chat qu'elle avait attaché, ne lui donnant ni nourriture ni la liberté de manger parmi les vermines de la terre. »

Commentaire sur le Hadith

Cette narration profonde démontre le poids immense qu'Allah accorde aux droits des créatures dans Son échelle divine de justice. La punition de la femme ne provient pas d'une mécréance majeure mais de sa négligence cruelle envers un animal dépendant confié à ses soins.

Les savants expliquent que le chat était complètement sous son contrôle - attaché et restreint - la rendant pleinement responsable de sa subsistance. En ne le nourrissant pas et en ne lui permettant pas de chercher la provision d'Allah parmi les insectes de la terre, elle a violé la confiance (amanah) placée en elle.

Ibn Hajar al-Asqalani note que ce hadith établit que causer du tort aux animaux peut entraîner une punition sévère, tandis que la bonté envers eux peut apporter une récompense divine. L'interdiction ici s'étend au-delà des chats à toutes les créatures sous la garde humaine.

Cet enseignement reflète la miséricorde globale de l'islam - s'étendant même aux animaux - et met en garde contre le péché grave de négliger ceux sous notre protection, qu'ils soient humains ou animaux.