Le Messager d'Allah ( < < /span>) a dit: "Une prostituée a été pardonnée par Allah, car, passant devant un chien haletant près d'un puits et voyant que le chien était sur le point de mourir de soif, elle a enlevé sa chaussure, et l'attachant avec son couvre-chef, elle a puisé de l'eau pour cela. Donc, Allah lui a pardonné à cause de cela."
Début de la Création - Sahih al-Bukhari 3321
Cette narration de la collection authentique de l'imam al-Bukhari démontre l'immensité de la miséricorde d'Allah et l'importance de faire preuve de compassion envers toutes les créatures vivantes.
Contexte contextuel
L'incident fait référence à une femme des Enfants d'Israël qui était engagée dans un péché majeur, mais son seul acte de miséricorde envers une créature en détresse est devenu le moyen de son pardon divin.
Commentaire savant
Les savants classiques expliquent que ce hadith illustre plusieurs principes profonds : Premièrement, que la miséricorde d'Allah englobe toute Sa création. Deuxièmement, que les actes sincères de bonté envers les animaux - même par ceux immergés dans le péché - peuvent être acceptés par Allah. Troisièmement, que la valeur d'une action réside dans sa sincérité et le bénéfice qu'elle procure, et non seulement dans le statut de la personne qui l'accomplit.
La femme a utilisé sa chaussure et son couvre-chef, montrant qu'elle a utilisé tous les moyens disponibles pour soulager la souffrance du chien. Les savants notent que son action était particulièrement méritoire car elle a fait des efforts considérables et utilisé ses vêtements personnels pour aider une créature que beaucoup négligeraient.
Implications légales et spirituelles
Cette narration établit le principe islamique de la bonté envers les animaux comme un moyen d'atteindre le plaisir divin et le pardon. Les savants en déduisent que faire preuve de miséricorde envers tout être vivant peut expier les péchés et rapprocher d'Allah.
Le hadith démontre également que personne ne devrait désespérer de la miséricorde d'Allah, quels que soient ses actes passés. Cependant, les savants mettent en garde contre le fait que cela ne doit pas être mal compris comme une autorisation à persister dans le péché en espérant un pardon similaire, mais plutôt comme un encouragement à combiner le repentir avec des actions vertueuses.