qu’il avait divorcé de sa femme alors qu’elle avait ses règles du vivant du Messager d’Allah (ﷺ). 'Umar bin Al-Khattab a interrogé le Messager d’Allah (ﷺà ce sujet. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Ordonne-lui (ton fils) de la reprendre et de la garder jusqu’à ce qu’elle soit pure, puis d’attendre qu’elle ait ses prochaines règles et redevienne pure, après quoi, s’il souhaite la garder, il peut le faire, et s’il souhaite divorcer, il peut divorcer avant d’avoir des rapports sexuels avec elle. et c’est la période prescrite qu’Allah a fixée pour les femmes censées divorcer.
Tafsir du Hadith sur le Divorce Pendant les Menstruations
Cette narration de Sahih al-Bukhari (5251) aborde l'erreur grave de prononcer le divorce pendant la période menstruelle d'une femme. Le Prophète Muhammad (ﷺ) a été consulté par Umar ibn al-Khattab concernant son fils qui avait commis cet acte.
La Sagesse Divine derrière l'Interdiction
Allah a prescrit des périodes et des conditions spécifiques pour le divorce afin de maintenir l'ordre et la justice. Divorcer pendant les menstruations est interdit car cela prolonge injustement la période d'attente ('iddah). La période menstruelle ne peut pas compter dans la 'iddah, prolongeant ainsi le statut marital incertain de la femme.
Cette règle protège les femmes d'être soumises à une détresse émotionnelle prolongée et garantit que le mari agit avec délibération plutôt qu'avec une colère impulsive pendant une période où les relations conjugales sont déjà suspendues.
Le Processus de Rectification
Le Prophète (ﷺ) a ordonné au mari de retirer sa prononciation de divorce et de reprendre sa femme. Il doit ensuite attendre trois phases : la fin de ses menstruations actuelles, elle effectue la purification, ils attendent son prochain cycle menstruel, et elle se purifie à nouveau de celui-ci.
Ce n'est qu'après ce cycle complet que le mari peut décider avec clarté - soit de la garder comme épouse, soit de prononcer le divorce de la manière prescrite avant la consommation. Ce processus garantit que la décision est prise pendant un état de pureté où les relations sont permises, reflétant une réflexion réfléchie plutôt qu'une émotion réactive.
Implications Légales dans la Jurisprudence Islamique
Les savants classent ce type de divorce comme "bid'ī" (innovant/impropre) car il viole la méthode prescrite. La majorité des avis considère qu'un tel divorce compte comme un divorce révocable, et non comme une dissolution finale.
Cet incident a établi le principe fondamental que le divorce doit être prononcé pendant le tuhr (état de pureté sans rapport sexuel), offrant une période de réflexion et empêchant les décisions hâtives qui détruisent les familles. Il illustre la préoccupation globale de l'Islam pour la justice procédurale et le bien-être humain.