Un homme de Bani Aslam est venu voir le Messager d’Allah (ﷺ) alors qu’il était dans la mosquée et a appelé (le Prophète (ﷺ) en disant : « Ô Messager d’Allah (ﷺ ! J’ai eu des rapports sexuels illégaux. Sur ce, le Prophète (ﷺdétourna son visage de lui vers l’autre côté, après quoi l’homme se déplaça du côté vers lequel le Prophète (ﷺavait tourné son visage et dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! J’ai eu des rapports sexuels illégaux. Le Prophète tourna son visage vers l’autre côté, après quoi l’homme se dirigea vers le côté vers lequel le Prophète (ﷺ) avait tourné son visage et répéta sa déclaration. Le Prophète (ﷺ) tourna à nouveau son visage vers l’autre côté. L’homme bougea de nouveau (et répéta sa déclaration) pour la quatrième fois. Alors que l’homme eut témoigné quatre fois contre lui-même, le Prophète (ﷺ) l’appela et lui dit : « Es-tu fou ? » Il a répondu : « Non. » Le Prophète (ﷺ) dit alors (à ses compagnons) : « Allez le lapider à mort. » L’homme était marié. Jabir bin 'Abdullah Al-Ansari a dit : « J’étais l’un de ceux qui l’ont lapidé. Nous l’avons lapidé à la Musalla (lieu de prière) à Médine. Lorsque les pierres l’ont frappé avec leurs arêtes vives, il s’est enfui, mais nous l’avons attrapé à Al-Harra et l’avons lapidé jusqu’à ce qu’il meure.
Divorce - Sahih al-Bukhari 5271, 5272
Au nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le Très Clément. Toute louange est à Allah, Seigneur des mondes, et que la paix et les bénédictions soient sur Son dernier Messager Muhammad.
L'Incident de Ma'iz ibn Malik
Ce récit du Sahih de l'Imam al-Bukhari relate l'incident profond de Ma'iz ibn Malik al-Aslami, qui est venu au Prophète (ﷺ) en confessant le zinā (rapport sexuel illégal). Le détournement répété du Prophète démontre son espoir que l'homme pourrait retirer sa confession, reflétant le principe islamique de cacher les péchés lorsque c'est possible.
Commentaire Savant sur la Procédure Légale
La question du Prophète "Es-tu fou ?" établit la condition essentielle de la responsabilité légale (taklīf) - que le confesseur doit être sain d'esprit. La confession quadruple reflète l'exigence de quatre témoins pour prouver le zinā, créant des normes probatoires parallèles.
La punition par lapidation s'applique spécifiquement parce que Ma'iz était muhsan (marié), ayant rempli les conditions du mariage légal. Cela distingue son cas de celui des fornicateurs non mariés, qui reçoivent une punition différente.
Dimensions Spirituelles et Leçons
La persistance de Ma'iz démontre son profond désir de purification et sa certitude concernant l'au-delà. Les savants notent que cela reflète une tawba (repentir) complète et une aspiration à la miséricorde d'Allah en acceptant la punition prescrite.
L'inconfort visible du Prophète et ses tentatives répétées d'éviter la mise en œuvre de la punition illustrent sa nature compatissante et la gravité de prendre la vie, même lorsque cela est légalement requis.
Implications Jurisprudentielles
Ce hadith établit que la confession doit être volontaire, répétée et spécifique. La fuite pendant la punition n'invalide pas la sentence, car l'achèvement reste obligatoire une fois légalement établi.
Les savants déduisent de cela que les punitions islamiques servent à la fois de purification pour les individus et de protection pour le tissu moral de la société lorsqu'elles sont appliquées selon des exigences probatoires strictes.