حَدَّثَنِي عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عَبْدِ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا حَمَّادُ بْنُ زَيْدٍ، عَنْ أَيُّوبَ، عَنْ حَفْصَةَ، عَنْ أُمِّ عَطِيَّةَ، قَالَتْ كُنَّا نُنْهَى أَنْ نُحِدَّ عَلَى مَيِّتٍ فَوْقَ ثَلاَثٍ، إِلاَّ عَلَى زَوْجٍ أَرْبَعَةَ أَشْهُرٍ وَعَشْرًا، وَلاَ نَكْتَحِلَ، وَلاَ نَطَّيَّبَ، وَلاَ نَلْبَسَ ثَوْبًا مَصْبُوغًا، إِلاَّ ثَوْبَ عَصْبٍ، وَقَدْ رُخِّصَ لَنَا عِنْدَ الطُّهْرِ إِذَا اغْتَسَلَتْ إِحْدَانَا مِنْ مَحِيضِهَا فِي نُبْذَةٍ مِنْ كُسْتِ أَظْفَارٍ، وَكُنَّا نُنْهَى عَنِ اتِّبَاعِ الْجَنَائِزِ.
Traduction
Rapporté par Umm 'Atiyya
Il nous était interdit de pleurer plus de trois jours pour une personne morte, sauf pour un mari, pour lequel une femme devait pleurer pendant quatre mois et dix jours (pendant la période de deuil) nous n’avions pas le droit de mettre du khôl dans nos yeux, ni de nous parfumer, ni de porter des vêtements teints, à l’exception d’un vêtement de 'Asb (vêtements spéciaux fabriqués au Yémen). Mais il était permis pour nous que lorsque l’une de nous était guérie de ses règles et prenait un bain, elle puisse utiliser un morceau d’un certain type d’encens. Et il nous était interdit de suivre les cortèges funèbres.