(concernant le verset) : « Si l’un d’entre vous meurt et laisse ses épouses derrière lui », c’était la période de la 'Iddah que la veuve était obligée de passer dans la maison du défunt mari. Puis Allah a révélé : « Et ceux d’entre vous qui meurent et qui quittent leurs épouses doivent léguer à leurs épouses un an d’entretien et de résidence sans les expulser, mais si elles partent, il n’y a pas de blâme sur vous pour ce qu’elles font d’elles-mêmes, pourvu que ce soit honorable (c’est-à-dire un mariage légal) » (2.240) Mujahid a dit : « Allah a ordonné qu’une veuve ait le droit de rester pendant sept mois et vingt jours avec les parents de son mari par son intermédiaire testament de son mari afin qu’elle achève la période d’un an (de 'Iddah). Mais la veuve a le droit de rester cette période supplémentaire ou de sortir de la maison de son mari, comme l’indique la déclaration d’Allah : « Mais s’ils partent, il n’y a pas de faute sur toi,... (2.240) Ibn 'Abbas a dit : « Le verset ci-dessus a annulé l’ordre de passer la période de la 'Iddah chez son défunt mari, et ainsi elle pourrait passer sa période de la 'Iddah où elle le souhaite. Et Allah dit : « Sans les expulser. » 'Ata a dit : « Si elle le voulait, elle pourrait passer sa période de 'Iddah dans la maison de son mari, et y vivre selon sa volonté (de mari) et son testament, et si elle le voulait, elle pourrait sortir (de la maison de son mari) comme Allah dit : « Il n’y a pas de blâme sur toi pour ce qu’ils font d’eux-mêmes. » (2.240) 'Ata ajouta : « Puis les versets de l’héritage ont été révélés et l’ordre de résidence (pour la veuve) a été annulé, et elle pouvait passer sa période de 'Iddah où elle le souhaitait, et elle n’avait plus le droit d’être hébergée par la famille de son mari.
Exégèse du Coran 2:240
Le jugement initial exigeait que les veuves observent leur période d'attente ('Iddah) dans la résidence de leur défunt mari. Cela a été modifié plus tard par révélation divine pour leur accorder une pension et un logement pendant un an, tout en leur laissant le choix de partir honorablement.
Interprétations savantes
Mujahid a expliqué que la veuve a le droit de rester pendant environ huit mois pour compléter une année grâce au legs de son mari, mais peut choisir de partir plus tôt sans blâme.
Ibn Abbas a affirmé que ce verset a abrogé l'obligation de rester dans la maison du mari, accordant à la veuve la liberté d'observer sa période d'attente où elle le souhaite.
Ata a clarifié que bien que l'option de rester existait initialement, les versets ultérieurs sur l'héritage ont finalement révoqué la disposition de résidence, laissant à la veuve une discrétion complète concernant son logement pendant 'Iddah.
Évolution juridique
Cela démontre le développement progressif du droit islamique, où les dispositions initiales ont été affinées par des révélations ultérieures. Le jugement final met l'accent sur l'autonomie des femmes tout en maintenant la sainteté de la période d'attente.