Le Prophète (ﷺ) a interdit de prendre le prix d’un chien, les gains d’un devin et l’argent gagné par la prostitution.
Divorce - Sahih al-Bukhari 5346
Le Prophète (ﷺ) a interdit de prendre le prix d'un chien, les gains d'un devin et l'argent gagné par la prostitution.
Commentaire sur l'Interdiction
Ce noble hadith de Sahih al-Bukhari établit trois catégories de gains illicites strictement interdits en droit islamique. L'interdiction découle de la nature impure et nuisible de ces sources.
Le prix d'un chien est interdit car les chiens sont généralement considérés comme najis (impurs) dans la Charia, sauf pour des usages spécifiques autorisés comme la chasse, la garde du bétail ou l'agriculture. Leur prix de vente est donc entaché.
Les gains d'un devin sont interdits car ils impliquent de fausses prétentions à la connaissance de l'invisible, qui est exclusive à Allah. Cela constitue du shirk (association de partenaires à Allah) et de la tromperie des gens.
L'argent gagné par la prostitution est interdit en raison du péché grave de zina (relations sexuelles illicites) et de la corruption qu'il propage dans la société. Toutes les transactions impliquant des activités haram sont invalides et impures.
Implications Légales
Les savants s'accordent à dire que la richesse acquise par ces moyens ne peut être utilisée à aucune fin, y compris la charité, car Allah est pur et n'accepte que ce qui est pur. On doit se repentir et se débarrasser de cette richesse de manière appropriée.
Cette interdiction s'étend à tous les gains illicites similaires, établissant le principe que les moyens de gagner sa vie doivent être halal (permis) à la fois dans la substance et la méthode selon les principes islamiques.