Le Prophète (ﷺ) a interdit de prendre les gains d’une esclave en se prostituant.
Tafsir de l'Interdiction des Gains de la Prostitution des Esclaves Féminines
Ce récit de Sahih al-Bukhari 5348 établit une interdiction islamique fondamentale contre l'exploitation des femmes par la prostitution, indépendamment de leur statut social. L'interdiction du Prophète (ﷺ) démontre la protection de la dignité humaine par l'islam.
Commentaire Savant
L'imam al-Bukhari place ce hadith dans le "Livre du Divorce" pour souligner que les relations sexuelles ne sont permises que dans les liens matrimoniaux légitimes. L'interdiction s'applique même aux esclaves féminines, dont les maîtres pourraient autrement réclamer de tels gains.
Les savants classiques comme Ibn Hajar al-Asqalani expliquent que cette interdiction protège l'honneur des femmes et empêche la normalisation des relations sexuelles illicites dans la société. Les gains de tels actes sont considérés comme une richesse impure (haram).
Cette décision fait partie de l'approche globale de l'islam pour éliminer la prostitution et sauvegarder la moralité publique. Elle établit qu'aucun être humain ne peut être traité comme un simple instrument pour le plaisir sexuel et le gain financier.
Implications Juridiques
L'interdiction s'étend au-delà des esclaves féminines à toutes les formes de prostitution dans les contextes contemporains. Les savants s'accordent unanimement sur le fait que l'argent gagné par la prostitution est illégal et ne peut être utilisé à des fins légitimes.
Ce hadith implique également la responsabilité des tuteurs et de la société de fournir des moyens légitimes de subsistance à ceux sous leur garde, plutôt que de les exploiter par des moyens immoraux.