Umm Ruman, la mère d’Aïcha, a dit que pendant qu’Aïcha et elle étaient assises, une femme Ansari est venue et a dit : « Qu’Allah fasse du mal à telle ou telle personne ! » Umm Ruman lui dit : Qu’y a-t-il ? Elle a répondu : « Mon fils était parmi ceux qui ont parlé de l’histoire (de la calomnie). » Umm Ruman a dit : « Qu’est-ce que c’est ? » Elle a dit : « Untel... et a raconté toute l’histoire. Là-dessus, Aïcha dit : « Le Messager d’Allah a-t-il entendu parler de cela ? » Elle répond : « Oui. » Aïcha ajoute : « Et Abou Bakr aussi ? » Elle a répondu : « Oui. » Là-dessus, Aïcha tomba évanouie, et quand elle reprit ses esprits, elle avait eu de la fièvre avec des frissons. J’ai mis ses vêtements sur elle et je l’ai couverte. Le Prophète (ﷺ) est venu et a demandé : « Qu’est-ce qui ne va pas avec cette (dame) ? » Umm Ruman répondit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Elle (c’est-à-dire 'Aisha) a de la fièvre avec des frissons. Il a dit : « Peut-être est-ce à cause de l’histoire dont on a parlé ? » Elle répondit : « Oui. » Aïcha s’assit et dit : « Par Allah, si je jurais (que je suis innocente), vous ne me croiriez pas, et si je disais (que je ne suis pas innocente), vous ne m’excuseriez pas. Mon exemple et le vôtre est semblable à celui de Jacob et de ses fils : « C’est Allah (Seul) dont l’aide peut être recherchée contre ce que vous affirmez. » Umm Ruman a dit : « Le Prophète (ﷺ) est alors sorti sans rien dire. Puis Allah a déclaré son innocence. Là-dessus, 'Aïcha dit (au Prophète) : « Je remercie Allah seul. Ne remerciez personne d’autre ni vous.