Lorsqu’Allah a donné à Son Messager le butin de guerre le jour de Hunain, il a distribué ce butin parmi ceux dont les cœurs se sont (récemment) réconciliés (avec l’Islam), mais n’a rien donné aux Ansar. Ils semblaient donc se sentir en colère et tristes car ils n’avaient pas la même chose que les autres. Le Prophète (ﷺ) a alors prononcé un sermon devant eux, disant : « Ô, l’assemblée d’Ansar ! Ne t’ai-je pas trouvé égaré, et Allah ne t’a-t-il pas guidé sur le droit chemin à travers moi ? Vous avez été divisés en groupes, et Allah vous a rassemblés à travers moi. tu étais pauvre et Allah t’a enrichi à travers moi. Quoi que le Prophète (ﷺ) ait dit, ils (c’est-à-dire les Ansar) ont dit : « Allah et son Messager ont plus de faveurs à faire. » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Qu’est-ce qui vous empêche de répondre au Messager d’Allah ? » Quoi qu’il leur dise, ils lui répondirent : « Allah et Son messager ont encore des faveurs à faire. » Le Prophète (ﷺ) a alors dit : « Si tu le souhaites, tu peux dire : 'Tu es venu à nous dans tel état (à Médine).' Ne seriez-vous pas disposé à voir les gens s’en aller avec des moutons et des chameaux pendant que vous accompagnez le Prophète (ﷺ) dans vos maisons ? Sans la migration, j’aurais été l’un des Ansar, et si les gens prenaient leur chemin à travers une vallée ou un col de montagne, je choisirais la vallée ou le col de montagne des Ansar. Les Ansar sont des Shiar (c’est-à-dire les vêtements qui sont en contact direct avec le corps et portés à l’intérieur des autres vêtements), et les gens sont des Dithar (c’est-à-dire les vêtements qui ne sont pas en contact direct avec le corps et qui sont portés par-dessus d’autres vêtements). Sans aucun doute, tu verras d’autres personnes favorisées par rapport à toi, alors tu dois être patient jusqu’à ce que tu me rencontres au Tank (de Kauthar).