حَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا خَالِدٌ، حَدَّثَنَا بَيَانٌ، عَنْ قَيْسٍ، عَنْ جَرِيرٍ، قَالَ كَانَ بَيْتٌ فِي الْجَاهِلِيَّةِ يُقَالُ لَهُ ذُو الْخَلَصَةِ وَالْكَعْبَةُ الْيَمَانِيَةُ وَالْكَعْبَةُ الشَّأْمِيَّةُ، فَقَالَ لِي النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ أَلاَ تُرِيحُنِي مِنْ ذِي الْخَلَصَةِ ‏"‏‏.‏ فَنَفَرْتُ فِي مِائَةٍ وَخَمْسِينَ رَاكِبًا، فَكَسَرْنَاهُ وَقَتَلْنَا مَنْ وَجَدْنَا عِنْدَهُ، فَأَتَيْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَأَخْبَرْتُهُ، فَدَعَا لَنَا وَلأَحْمَسَ‏.‏
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Rapporté par Qais

Jarir me dit : Le Prophète (ﷺ) m’a dit : « Ne veux-tu pas me délivrer de Dhu-l-Khalasa ? » Et c’était une maison (à Yemem appartenant à la tribu de) Khatham appelée Al-Ka’ba Al Yamaniya. J’avançai avec cent cinquante cavaliers d’Ahmas (tribu) qui étaient des cavaliers. Je n’avais pas l’habitude de m’asseoir fermement sur les chevaux, alors le Prophète (ﷺ) m’a caressé la poitrine jusqu’à ce que je voie la marque de ses doigts sur ma poitrine, puis il a dit : « Ô Allah ! Rends-le (c’est-à-dire Jarir) ferme et celui qui guide les autres et est guidé sur le bon chemin. Alors Jarir s’y rendit, le démonta et le brûla, puis envoya un messager au Messager d’Allah (ﷺ). Le messager de Jarir dit (au Prophète) : « Par Celui qui t’a envoyé avec la vérité, je n’ai pas quitté ce lieu jusqu’à ce qu’il soit comme un chameau couvert de gale. » Le Prophète (ﷺ) bénit cinq fois les chevaux d’Ahmas et leurs hommes.