Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Quiconque manque la prière de 'Asr (intentionnellement), c’est comme s’il avait perdu sa famille et ses biens. »
Heures des Prières - Sahih al-Bukhari 552
Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : "Celui qui manque la prière d'Asr (intentionnellement), c'est comme s'il avait perdu sa famille et ses biens."
Commentaire Savant
Ce hadith profond de Sahih al-Bukhari souligne la grave conséquence de négliger intentionnellement la prière d'Asr. La comparaison avec la perte de sa famille et de sa richesse sert de métaphore puissante pour la dévastation spirituelle qui se produit lorsqu'un musulman abandonne délibérément cet acte obligatoire d'adoration.
Les savants classiques expliquent que la prière d'Asr revêt une importance particulière car elle a lieu pendant la dernière partie de la journée, lorsque les gens sont souvent préoccupés par les affaires mondaines. L'avertissement sévère indique que la négligence intentionnelle de cette prière constitue un péché majeur qui rompt la connexion avec Allah, un peu comme perdre tout ce qui est cher dans cette vie mondaine.
L'imam Ibn Hajar al-Asqalani, dans son commentaire Fath al-Bari, note que ce hadith démontre l'immense valeur de la prière dans le maintien de la foi et du bien-être spirituel. La perte mentionnée n'est pas seulement matérielle mais représente la perte ultime de la miséricorde et de la guidance divines dans cette vie et dans l'au-delà.
Règle Juridique
Selon le consensus des savants classiques, manquer intentionnellement une prière obligatoire sans excuse valable est considéré comme un péché majeur. Cependant, l'accent spécifique sur la prière d'Asr dans cette narration indique son importance particulière dans le cycle quotidien des prières et les graves conséquences de sa négligence.