J'ai entendu le Messager d'Allah (ﷺ) (psl) alors qu'il était sur la chaire parler de charité, de s'abstenir de demander une aide financière aux autres et de mendier les autres, en disant : "Le La main supérieure est meilleure que la main inférieure. La main supérieure est celle du donateur et la main inférieure est celle du mendiant.
Texte et Contexte du Hadith
Cette narration de Sahih al-Bukhari 1429 a été délivrée par le Prophète Muhammad (ﷺ) depuis la chaire (minbar), soulignant la vertu de l'autosuffisance et le mérite spirituel de donner plutôt que de recevoir.
Explication de la "Main Supérieure" et de la "Main Inférieure"
La "main supérieure" (al-yad al-'ulyā) symbolise le donneur—celui qui possède de la dignité, remplit des obligations religieuses comme la Zakat et soutient activement les autres. Cette main est élevée en statut devant Allah.
La "main inférieure" (al-yad al-suflā) représente le mendiant—celui qui tend la main pour recevoir, ce qui, bien que permis en cas de besoin réel, a un rang spirituel inférieur à la main qui donne.
Commentaire Savant sur l'Autonomie
Les savants classiques interprètent ce hadith comme un encouragement fort à éviter la mendicité lorsque l'on a des moyens suffisants. Il promeut l'effort personnel (kasb) et la confiance en Allah (tawakkul) plutôt que la dépendance aux gens, préservant la dignité individuelle (ʿizzah).
La mendicité n'est tolérée qu'en cas de nécessité absolue (ḍarūrah), comme la famine ou une dette écrasante. Même alors, il faut chercher de l'aide discrètement auprès des autorités ou de bienfaiteurs connus plutôt que de mendier publiquement.
Lien avec la Zakat et la Charité
Cet enseignement est directement lié à l'Impôt de Charité Obligatoire (Zakat) en mettant en lumière la supériorité du donneur—ceux qui purifient leur richesse par la Zakat et la charité volontaire (ṣadaqah). Il motive les musulmans à être parmi les contributeurs à la société, et non des bénéficiaires perpétuels.
Le hadith ne condamne pas le fait de recevoir la Zakat dûment méritée par les nécessiteux, mais élève l'état de ceux qui, lorsqu'ils en sont capables, passent de la réception au don—incarnant l'idéal prophétique de la "main supérieure".