حَدَّثَنَا عُمَرُ بْنُ حَفْصٍ، حَدَّثَنَا أَبِي، حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ، قَالَ حَدَّثَنِي شَقِيقٌ، عَنْ عَمْرِو بْنِ الْحَارِثِ، عَنْ زَيْنَبَ، امْرَأَةِ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ فَذَكَرْتُهُ لإِبْرَاهِيمَ فَحَدَّثَنِي إِبْرَاهِيمُ عَنْ أَبِي عُبَيْدَةَ عَنْ عَمْرِو بْنِ الْحَارِثِ عَنْ زَيْنَبَ امْرَأَةِ عَبْدِ اللَّهِ بِمِثْلِهِ سَوَاءً، قَالَتْ كُنْتُ فِي الْمَسْجِدِ فَرَأَيْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏"‏ تَصَدَّقْنَ وَلَوْ مِنْ حُلِيِّكُنَّ ‏"‏‏.‏ وَكَانَتْ زَيْنَبُ تُنْفِقُ عَلَى عَبْدِ اللَّهِ وَأَيْتَامٍ فِي حَجْرِهَا، قَالَ فَقَالَتْ لِعَبْدِ اللَّهِ سَلْ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم أَيَجْزِي عَنِّي أَنْ أُنْفِقَ عَلَيْكَ وَعَلَى أَيْتَامِي فِي حَجْرِي مِنَ الصَّدَقَةِ فَقَالَ سَلِي أَنْتِ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم‏.‏ فَانْطَلَقْتُ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم‏.‏ فَوَجَدْتُ امْرَأَةً مِنَ الأَنْصَارِ عَلَى الْبَابِ، حَاجَتُهَا مِثْلُ حَاجَتِي، فَمَرَّ عَلَيْنَا بِلاَلٌ فَقُلْنَا سَلِ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم أَيَجْزِي عَنِّي أَنْ أُنْفِقَ عَلَى زَوْجِي وَأَيْتَامٍ لِي فِي حَجْرِي وَقُلْنَا لاَ تُخْبِرْ بِنَا‏.‏ فَدَخَلَ فَسَأَلَهُ فَقَالَ ‏"‏ مَنْ هُمَا ‏"‏‏.‏ قَالَ زَيْنَبُ قَالَ ‏"‏ أَىُّ الزَّيَانِبِ ‏"‏‏.‏ قَالَ امْرَأَةُ عَبْدِ اللَّهِ‏.‏ قَالَ ‏"‏ نَعَمْ لَهَا أَجْرَانِ أَجْرُ الْقَرَابَةِ وَأَجْرُ الصَّدَقَةِ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Zainab

(la fille d’Um Salama) Ma mère a dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Recevrai-je une récompense si je dépense pour la subsistance de la progéniture d’Abou Salama, qui sont en fait aussi mes fils ? Le Prophète (ﷺ) a répondu : « Dépensez pour eux et vous obtiendrez une récompense pour ce que vous dépensez pour eux. »

Comment

Commentaire du Hadith : Aumône Obligatoire (Zakat)

Cette narration de Sahih al-Bukhari 1467, transmise par Umm Salama (qu'Allah soit satisfait d'elle), aborde la question profonde de la récompense spirituelle dans la prise en charge de ses beaux-enfants.

Analyse Savante

La question posée par Umm Salama démontre la nature méticuleuse des Compagnons dans la recherche d'une compréhension précise de la récompense divine. Elle a demandé si dépenser pour ses beaux-enfants - qui étaient aussi les enfants de son défunt mari Abu Salama - produirait une récompense spirituelle, malgré son lien maternel naturel.

La réponse sans équivoque du Prophète établit que la provision financière pour les beaux-enfants porte une récompense divine équivalente à la charité donnée aux individus non-mahram. Cette décision souligne que la relation de sang ne diminue pas le mérite spirituel des dépenses charitables.

Implications Légales

Ce hadith clarifie que l'entretien des beaux-enfants, bien qu'une obligation familiale, constitue simultanément un acte de charité volontaire (sadaqah) méritant une récompense céleste. La décision s'applique particulièrement lorsque la provision de la belle-mère dépasse son entretien obligatoire.

Les savants déduisent de cela que toute dépense au-delà de ce qui est légalement requis pour les proches peut être classée comme charité, encourageant ainsi les musulmans à être généreux même avec ceux pour qui ils ont une certaine responsabilité financière.

Dimensions Spirituelles

La réponse du Prophète illumine la générosité sans limites d'Allah, où une seule action remplit à la fois l'obligation mondaine et l'opportunité spirituelle. Cela démontre l'approche globale de l'islam envers l'adoration, transformant les responsabilités banales en actes de dévotion.

Cet enseignement encourage les musulmans à percevoir toute dépense bénéfique comme un culte potentiel, insufflant ainsi la vie quotidienne de conscience spirituelle et multipliant les opportunités de récompense divine.