(la fille d’Um Salama) Ma mère a dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Recevrai-je une récompense si je dépense pour la subsistance de la progéniture d’Abou Salama, qui sont en fait aussi mes fils ? Le Prophète (ﷺ) a répondu : « Dépensez pour eux et vous obtiendrez une récompense pour ce que vous dépensez pour eux. »
Commentaire du Hadith : Aumône Obligatoire (Zakat)
Cette narration de Sahih al-Bukhari 1467, transmise par Umm Salama (qu'Allah soit satisfait d'elle), aborde la question profonde de la récompense spirituelle dans la prise en charge de ses beaux-enfants.
Analyse Savante
La question posée par Umm Salama démontre la nature méticuleuse des Compagnons dans la recherche d'une compréhension précise de la récompense divine. Elle a demandé si dépenser pour ses beaux-enfants - qui étaient aussi les enfants de son défunt mari Abu Salama - produirait une récompense spirituelle, malgré son lien maternel naturel.
La réponse sans équivoque du Prophète établit que la provision financière pour les beaux-enfants porte une récompense divine équivalente à la charité donnée aux individus non-mahram. Cette décision souligne que la relation de sang ne diminue pas le mérite spirituel des dépenses charitables.
Implications Légales
Ce hadith clarifie que l'entretien des beaux-enfants, bien qu'une obligation familiale, constitue simultanément un acte de charité volontaire (sadaqah) méritant une récompense céleste. La décision s'applique particulièrement lorsque la provision de la belle-mère dépasse son entretien obligatoire.
Les savants déduisent de cela que toute dépense au-delà de ce qui est légalement requis pour les proches peut être classée comme charité, encourageant ainsi les musulmans à être généreux même avec ceux pour qui ils ont une certaine responsabilité financière.
Dimensions Spirituelles
La réponse du Prophète illumine la générosité sans limites d'Allah, où une seule action remplit à la fois l'obligation mondaine et l'opportunité spirituelle. Cela démontre l'approche globale de l'islam envers l'adoration, transformant les responsabilités banales en actes de dévotion.
Cet enseignement encourage les musulmans à percevoir toute dépense bénéfique comme un culte potentiel, insufflant ainsi la vie quotidienne de conscience spirituelle et multipliant les opportunités de récompense divine.