حَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا يَحْيَى، عَنْ يَزِيدَ بْنِ أَبِي عُبَيْدٍ، مَوْلَى سَلَمَةَ حَدَّثَنَا سَلَمَةُ بْنُ الأَكْوَعِ، قَالَ خَرَجْنَا مَعَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم إِلَى خَيْبَرَ، قَالَ رَجُلٌ مِنَ الْقَوْمِ أَيَا عَامِرُ لَوْ أَسْمَعْتَنَا مِنْ هُنَيْهَاتِكَ‏.‏ فَنَزَلَ يَحْدُو بِهِمْ يُذَكِّرُ‏.‏ تَاللَّهِ لَوْلاَ اللَّهُ مَا اهْتَدَيْنَا‏.‏ وَذَكَرَ شِعْرًا غَيْرَ هَذَا، وَلَكِنِّي لَمْ أَحْفَظْهُ‏.‏ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ مَنْ هَذَا السَّائِقُ ‏"‏‏.‏ قَالُوا عَامِرُ بْنُ الأَكْوَعِ‏.‏ قَالَ ‏"‏ يَرْحَمُهُ اللَّهُ ‏"‏‏.‏ وَقَالَ رَجُلٌ مِنَ الْقَوْمِ يَا رَسُولَ اللَّهِ لَوْلاَ مَتَّعْتَنَا بِهِ، فَلَمَّا صَافَّ الْقَوْمَ قَاتَلُوهُمْ، فَأُصِيبَ عَامِرٌ بِقَائِمَةِ سَيْفِ نَفْسِهِ فَمَاتَ، فَلَمَّا أَمْسَوْا أَوْقَدُوا نَارًا كَثِيرَةً فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ مَا هَذِهِ النَّارُ عَلَى أَىِّ شَىْءٍ تُوقِدُونَ ‏"‏‏.‏ قَالُوا عَلَى حُمُرٍ إِنْسِيَّةٍ‏.‏ فَقَالَ ‏"‏ أَهْرِيقُوا مَا فِيهَا، وَكَسِّرُوهَا ‏"‏‏.‏ قَالَ رَجُلٌ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَلاَ نُهَرِيقُ مَا فِيهَا وَنَغْسِلُهَا قَالَ ‏"‏ أَوْ ذَاكَ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Salama bin Al-Akwa'

Nous sommes allés avec le Prophète (ﷺ) à Khaibar. Un homme parmi le peuple dit : « Ô Amir ! Voulez-vous nous réciter quelques-uns de vos vers poétiques ? Alors 'Amir se mit à descendre et se mit à chanter parmi eux en disant : « Par Allah ! Sans Allah, nous n’aurions pas été guidés. 'Amir a également dit d’autres vers poétiques dont je ne me souviens pas. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Qui est ce conducteur de chameaux ? » Les gens dirent : « Il est 'Amir bin Al-Akwa' », Il dit : « Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde. » Un homme du peuple dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Si seulement vous nous laissiez profiter plus longtemps de sa compagnie. Lorsque les gens (les musulmans) se sont alignés, la bataille a commencé, et 'Amir a été frappé avec sa propre épée (par hasard) par lui-même et est mort. Le soir, les gens faisaient un grand nombre de feux (pour cuisiner les repas). Le Messager d’Allah a dit : « Qu’est-ce que ce feu ? Pourquoi faites-vous le feu ? Ils dirent : « Pour la cuisson de la viande des ânes ». Il a dit : « Jetez ce qu’il y a dans les pots et cassez les pots ! » Un homme a dit : « Ô Prophète d’Allah ! Pouvons-nous jeter ce qu’il y a dedans et les laver ? Il a dit : « N’importe, vous pouvez le faire. » (Voir Hadith n° 509, Vol. 5).