Allah a quatre-vingt-dix-neuf noms, c’est-à-dire cent moins un, et quiconque croit en leurs significations et agit en conséquence entrera au Paradis. et Allah est witr (un) et aime 'le witr' (c’est-à-dire les nombres impairs).
L'Excellence des Noms d'Allah
Ce noble hadith de Sahih al-Bukhari (6410) établit la signification spirituelle profonde des Beaux Noms d'Allah. La spécification de quatre-vingt-dix-neuf Noms indique à la fois l'exhaustivité des attributs divins et la limitation de la compréhension humaine. La phrase "cent moins un" démontre l'accent islamique sur la transcendance divine - même dans l'énumération, nous reconnaissons que la perfection d'Allah ne peut être entièrement saisie par les nombres.
Conditions pour le Paradis
L'exigence "celui qui croit en leurs significations et agit en conséquence" contient deux conditions essentielles : la croyance correcte (iman) en ce que ces Noms signifient des attributs parfaits d'Allah, et la mise en œuvre pratique (amal) à travers l'adoration, le caractère et la conduite. La vraie croyance nécessite que le cœur reconnaisse ces attributs sans distorsion, négation ou anthropomorphisme.
Agir en conséquence signifie : adorer Allah selon ce que chaque Nom exige, comme espérer en Sa Miséricorde, craindre Son Châtiment, chercher refuge dans Sa Protection, et incarner les qualités morales que ces Noms inspirent dans la création.
La Sagesse dans les Nombres Impairs
Allah étant "Witr" (Impair) affirme Son Unicité absolue et Son caractère unique. La préférence divine pour les nombres impairs reflète la perfection de l'unité - tout retourne à l'Un. Ce principe se manifeste tout au long de l'adoration islamique : les rak'ahs impaires de la prière Witr, les circumambulations de la Kaaba sept fois, et les glorifications en nombres impairs. Le nombre impair représente ce qui se tient seul dans la perfection, indivisé et incomparable - des qualités qui appartiennent finalement à Allah seul.
Mise en Œuvre Pratique
Les savants soulignent que connaître les Noms d'Allah n'est pas seulement académique mais transformateur. Lorsqu'on connaît Allah comme Al-Ghafur (Le Tout-Pardonnant), on devrait fréquemment demander pardon. Le connaître comme Ar-Razzaq (Le Pourvoyeur) cultive la confiance dans la subsistance. Le connaître comme Al-Hakim (Le Sage) apporte la satisfaction avec le décret divin. Cette connaissance, lorsqu'elle est correctement intériorisée, devient la clé du Paradis - car le Paradis est finalement la manifestation des Noms et Attributs d'Allah.