حَدَّثَنَا آدَمُ، حَدَّثَنَا شُعْبَةُ، حَدَّثَنَا عَبْدُ الْمَلِكِ بْنُ عُمَيْرٍ، سَمِعْتُ عَبْدَ الرَّحْمَنِ بْنَ أَبِي بَكْرَةَ، قَالَ كَتَبَ أَبُو بَكْرَةَ إِلَى ابْنِهِ وَكَانَ بِسِجِسْتَانَ بِأَنْ لاَ تَقْضِيَ بَيْنَ اثْنَيْنِ وَأَنْتَ غَضْبَانُ، فَإِنِّي سَمِعْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ " لاَ يَقْضِيَنَّ حَكَمٌ بَيْنَ اثْنَيْنِ وَهْوَ غَضْبَانُ ".
Traduction
Rapporté par Abou Mas’ud Al-Ansari
Un homme s’approcha du Messager d’Allah (ﷺ) et lui dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Par Allah, je n’assiste pas à la prière du matin parce qu’untel (c’est-à-dire Mu’adh bin Jabal) prolonge la prière lorsqu’il nous y conduit. Je n’avais jamais vu le Prophète (ﷺ) aussi furieux dans ses conseils qu’il ne l’était ce jour-là. Il dit alors : « Ô gens ! Certains d’entre vous détestent les autres (les bonnes actions, c’est-à-dire les prières, etc.). Donc, quiconque d’entre vous conduit le peuple dans la prière, qu’il l’abrége parce qu’il y a parmi eux des vieux, des faibles et des occupés (des nécessiteux ayant des travaux à faire). (Voir Hadith n° 90, Vol. 1)