J’étais assis avec Abou Mas’ud, Abou Moussa et 'Ammar. Abou Mas’ud dit (à 'Ammar) : « Il n’y a aucun de tes compagnons mais, si je le veux, je pourrais le blâmer sauf toi. Depuis que tu as rejoint la compagnie du Prophète (ﷺ), je n’ai jamais rien vu de plus critiquable de ma part que ta hâte dans cette affaire. Ammar dit : Ô Abou Mas’ud ! Je n’ai jamais rien vu de plus critiquable de ma part ou de la part de votre compagnon (c’est-à-dire Abou Moussa) que votre éloignement de cette question depuis le moment où vous avez tous deux rejoint la compagnie du Prophète. Alors Abou Mas’ud, qui était un homme riche, dit (à son serviteur) : « Ô garçon ! Apportez deux costumes. Puis il en donna un à Abou Moussa et l’autre à Ammar, et il leur dit : « Revêtez ces vêtements avant d’aller à la prière du vendredi. »