حَدَّثَنَا زَكَرِيَّاءُ بْنُ يَحْيَى أَبُو السُّكَيْنِ، قَالَ حَدَّثَنَا الْمُحَارِبِيُّ، قَالَ حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ سُوقَةَ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ جُبَيْرٍ، قَالَ كُنْتُ مَعَ ابْنِ عُمَرَ حِينَ أَصَابَهُ سِنَانُ الرُّمْحِ فِي أَخْمَصِ قَدَمِهِ، فَلَزِقَتْ قَدَمُهُ بِالرِّكَابِ، فَنَزَلْتُ فَنَزَعْتُهَا وَذَلِكَ بِمِنًى، فَبَلَغَ الْحَجَّاجَ فَجَعَلَ يَعُودُهُ فَقَالَ الْحَجَّاجُ لَوْ نَعْلَمُ مَنْ أَصَابَكَ. فَقَالَ ابْنُ عُمَرَ أَنْتَ أَصَبْتَنِي. قَالَ وَكَيْفَ قَالَ حَمَلْتَ السِّلاَحَ فِي يَوْمٍ لَمْ يَكُنْ يُحْمَلُ فِيهِ، وَأَدْخَلْتَ السِّلاَحَ الْحَرَمَ وَلَمْ يَكُنِ السِّلاَحُ يُدْخَلُ الْحَرَمَ.
Traduction
Raconté par Sa'id bin Jubair
J'étais avec Ibn `Umar quand une pointe de lance a percé la plante de son pied et que son pied s'est collé à la palette de la selle. Je suis descendu et je lui ai retiré le pied, et cela s'est produit à Mina. Al-Hajjaj a appris la nouvelle et est venu s'enquérir de son état de santé et a dit : « Hélas ! Si seulement nous pouvions connaître l'homme qui t'a blessé ! » Ibn 'Umar a dit : « C'est toi qui m'as blessé. » Al-Hajjaj a demandé : « Comment ça se passe ? » Ibn `Umar a déclaré : « Vous avez autorisé le port d'armes un jour où personne n'en avait l'habitude et vous avez autorisé le port d'armes dans le Haram même si cela n'était pas autorisé auparavant. »