حَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا يَحْيَى، قَالَ هِشَامٌ حَدَّثَنِي أَبِي، عَنْ عَائِشَةَ ـ رضى الله عنها ـ قَالَتْ كَانَ عَاشُورَاءُ يَوْمًا تَصُومُهُ قُرَيْشٌ فِي الْجَاهِلِيَّةِ، وَكَانَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم يَصُومُهُ، فَلَمَّا قَدِمَ الْمَدِينَةَ صَامَهُ وَأَمَرَ بِصِيَامِهِ، فَلَمَّا نَزَلَ رَمَضَانُ كَانَ مَنْ شَاءَ صَامَهُ، وَمَنْ شَاءَ لاَ يَصُومُهُ‏.‏
Traduction
Rapporté par 'Aïcha

Une dame noire, esclave de certains des Arabes, a embrassé l’islam et elle avait une hutte dans la mosquée. Elle avait l’habitude de nous rendre visite et de nous parler, et quand elle avait fini son discours, elle avait l’habitude de dire : « Le jour de l’écharpe a été l’une des merveilles de notre Seigneur : en vérité ! Il m’a délivré du pays de Kufr. Lorsqu’elle a répété le verset ci-dessus à plusieurs reprises, je lui ai demandé : « Quel était le jour de l’écharpe ? » Elle répondit : « Une fois, la fille de certains de mes maîtres est sortie et elle portait un foulard en cuir (autour du cou) et le foulard en cuir est tombé d’elle et un cerf-volant est descendu et l’a ramassé, le prenant pour un morceau de viande. Ils (c’est-à-dire mes maîtres) m’ont accusé de l’avoir volé et ils m’ont torturé à un point tel qu’ils l’ont même cherché dans mes parties intimes. Alors, alors qu’ils étaient tous autour de moi, et que j’étais dans une grande détresse, soudain le cerf-volant est venu au-dessus de nos têtes et a lancé l’écharpe, et ils l’ont prise. Je leur ai dit : « C’est ce que vous m’avez accusé d’avoir volé, bien que je sois innocent. »