J’ai entendu le Prophète (ﷺdire) : « S’il y a quelque chose de bon dans vos médicaments, c’est dans une gorgée de miel, une opération de ventouses ou un marquage (cautérisation), mais je n’aime pas être marqué (cautérisé).
Texte du Hadith
« J'ai entendu le Prophète (ﷺ) dire : 'S'il y a du bien dans vos médicaments, alors c'est dans une gorgée de miel, une opération de hijama (ventouse), ou la cautérisation, mais je n'aime pas être cautérisé.' »
Référence de la Source
Livre : Médecine
Auteur : Sahih al-Bukhari
Hadith : Sahih al-Bukhari 5702
Commentaire sur les Trois Remèdes
Le Prophète (ﷺ) a affirmé trois remèdes principaux dont on peut tirer bénéfice : le miel, la hijama (ventouse), et la cautérisation. Le miel est loué pour ses propriétés curatives naturelles mentionnées dans le Coran, la hijama pour sa capacité à extraire le sang nocif et à rétablir l'équilibre corporel, et la cautérisation comme dernier recours pour les conditions sévères.
La Préférence Personnelle du Prophète
Malgré la reconnaissance de la cautérisation comme potentiellement bénéfique, le Prophète a exprimé son aversion personnelle pour cette méthode. Cela démontre le principe islamique selon lequel, bien que certains traitements puissent être permis, les individus peuvent choisir des alternatives basées sur leur tolérance personnelle et leurs circonstances, à condition qu'elles ne contredisent pas la guidance divine.
Interprétation Savante
Les savants classiques expliquent que ce hadith établit la légitimité de rechercher un traitement médical tout en priorisant les remèdes naturels. L'ordre - miel d'abord, puis hijama, puis cautérisation - suggère une progression des traitements doux vers les plus invasifs. L'aversion du Prophète pour la cautérisation sert de guide pour la réserver uniquement aux cas nécessaires.
Intégration avec Tawakkul (Confiance en Allah)
Cet enseignement équilibre les concepts islamiques de recherche de traitement (tadawi) et de confiance en Allah (tawakkul). Le Prophète a reconnu le rôle de la médecine tout en attribuant ultimement la guérison à Allah seul. Les remèdes mentionnés sont des moyens (asbab) par lesquels la guérison divine peut se manifester, et non des sources indépendantes de guérison.