حَدَّثَنَا أَبُو الْوَلِيدِ، هِشَامُ بْنُ عَبْدِ الْمَلِكِ حَدَّثَنَا عَبْدُ الرَّحْمَنِ بْنُ سُلَيْمَانَ بْنِ الْغَسِيلِ، حَدَّثَنَا عَاصِمُ بْنُ عُمَرَ بْنِ قَتَادَةَ، قَالَ سَمِعْتُ جَابِرًا، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ إِنْ كَانَ فِي شَىْءٍ مِنْ أَدْوِيَتِكُمْ شِفَاءٌ فَفِي شَرْطَةِ مِحْجَمٍ أَوْ لَذْعَةٍ بِنَارٍ، وَمَا أُحِبُّ أَنْ أَكْتَوِيَ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Jabir

Le Prophète (ﷺ) a dit : « S’il y a une guérison dans vos médicaments, alors c’est une opération de ventouses, ou marquage (cautérisation), mais je n’aime pas être marqué (cautérisé). »

Comment

Commentaire du Hadith

Cette narration de Sahih al-Bukhari (5704) dans le Livre de la Médecine établit le principe que, bien que certains traitements médicaux puissent contenir des bienfaits, le Prophète ﷺ a exprimé une préférence personnelle contre certaines méthodes en raison de leur sévérité.

Ventouses (Hijama)

L'affirmation du Prophète concernant les ventouses indique sa valeur thérapeutique établie dans la tradition islamique. Les savants expliquent que la hijama extrait le sang corrompu, soulage la pression et équilibre les humeurs corporelles. Elle reste une pratique Sunnah recommandée.

Préférence pour la Cautérisation

Tout en reconnaissant un bénéfice potentiel, la aversion du Prophète pour la cautérisation nous enseigne à préférer des traitements moins invasifs lorsqu'ils sont également efficaces. Cela reflète le principe islamique d'éviter les dommages inutiles, même en cherchant une guérison.

Guérison Divine

La formulation conditionnelle "s'il y a une guérison" rappelle aux croyants que la véritable guérison vient d'Allah seul. Les médicaments ne sont que des moyens (asbab) par lesquels le décret divin opère, et nous devons combiner le traitement physique avec la confiance spirituelle en Allah.