Lorsque le Prophète (ﷺ) avait l’intention d’accomplir la 'Umra au mois de Dhul-Qada, les gens de la Mecque ne l’ont pas laissé entrer à La Mecque jusqu’à ce qu’il règle l’affaire avec eux en promettant d’y rester pendant trois jours seulement. Lorsque le document du traité a été écrit, il a été mentionné ce qui suit : « Voici les conditions selon lesquelles Mohammed, le Messager d’Allah (ﷺ) a accepté (de faire la paix). » Ils dirent : « Nous n’accepterons pas cela, car si nous croyions que tu es le Messager d’Allah (ﷺ), nous ne t’en empêcherions pas, mais tu es Mohammed bin 'Abdullah. » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Je suis le Messager d’Allah (ﷺ) et aussi Muhammad bin 'Abdullah. » Puis il dit à 'Ali : « Efface (les paroles) 'Le Messager d’Allah (ﷺ) ' », mais 'Ali dit : « Non, par Allah, je n’effacerai jamais ton nom. » Ainsi, le Messager d’Allah (ﷺ) a pris le document et a écrit : « Voici ce que Muhammad bin 'Abdullah a convenu : Aucune arme ne sera apportée à La Mecque, sauf dans leurs cas, et aucun des gens de la Mecque ne sera autorisé à l’accompagner (c’est-à-dire le Prophète (ﷺ ) même s’il souhaitait le suivre et il (le Prophète (ﷺ) n’empêchera aucun de ses compagnons d’y rester La Mecque si ce dernier veut y rester. Lorsque le Prophète (ﷺ) est entré à La Mecque et que le temps imparti est dépassé, les Mecquois sont allés voir 'Ali et ont dit : « Dis à ton ami (c’est-à-dire le Prophète (ﷺ) de sortir, car la période (convenue) est passée. » Ainsi, le Prophète (ﷺ) sortit de La Mecque. La fille de Hamza courut après eux (c’est-à-dire le Prophète (ﷺ) et ses compagnons), en criant : « Ô oncle ! Ali la reçut, la prit par la main et dit à Fatima : « Prends la fille de ton oncle. » Zaid et Ja’far se querellèrent à son sujet. Ali dit : « J’ai plus de droits sur elle car elle est la fille de mon oncle. » Jafar a dit : « C’est la fille de mon oncle, et sa tante est ma femme. » Zaid a dit : « C’est la fille de mon frère. » Le Prophète (ﷺ) a jugé qu’elle devait être donnée à sa tante, et a dit que la tante était comme la mère. Il dit alors à tous : « Vous êtes de moi et je suis de vous », et il dit à Ja’far : « Tu me ressembles à la fois par le caractère et par l’apparence », et il dit à Zaid : « Tu es notre frère (dans la foi) et notre esclave affranchi. »