حَدَّثَنَا آدَمُ، حَدَّثَنَا شُعْبَةُ، حَدَّثَنَا ثَابِتٌ الْبُنَانِيُّ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ لاَ يَتَمَنَّيَنَّ أَحَدُكُمُ الْمَوْتَ مِنْ ضُرٍّ أَصَابَهُ، فَإِنْ كَانَ لاَ بُدَّ فَاعِلاً فَلْيَقُلِ اللَّهُمَّ أَحْيِنِي مَا كَانَتِ الْحَيَاةُ خَيْرًا لِي، وَتَوَفَّنِي إِذَا كَانَتِ الْوَفَاةُ خَيْرًا لِي ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Qais bin Abi Hazim

Nous sommes allés rendre visite à Khabbab (qui était malade) et il avait été marqué (cautérisé) à sept endroits de son corps. Il a dit : « Nos compagnons qui sont morts (du vivant du Prophète) ont quitté (ce monde) sans voir leurs récompenses réduites en profitant des plaisirs de cette vie, mais nous avons (tellement) de richesses que nous ne trouvons aucun moyen de les dépenser autrement que pour la construction de bâtiments. Je l’aurais souhaité. Nous lui rendîmes visite pour la deuxième fois alors qu’il construisait un mur. Il a dit : « Un musulman est récompensé (dans l’au-delà) pour tout ce qu’il dépense, à l’exception de ce qu’il dépense pour construire. »