J’ai dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Ne devrions-nous pas participer aux batailles saintes et au djihad avec vous ? Il répondit : « Le meilleur et le plus supérieur Jihad (pour les femmes) est le Hajj qui est accepté par Allah. » Aïcha ajouta : « Depuis que j’ai entendu cela du Messager d’Allah (ﷺ), j’ai décidé de ne pas manquer le Hajj.
Sanction de la chasse pendant le pèlerinage
Sahih al-Bukhari 1861
Exposition du Hadith
Cette noble tradition de la Mère des Croyants, 'Aisha (qu'Allah soit satisfait d'elle), contient une sagesse profonde concernant les stations spirituelles de l'adoration. Le Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) a éclairé la hiérarchie des actes vertueux lorsqu'il a déclaré le Hajj comme le meilleur jihad pour les femmes.
Le terme "jihad" ici englobe le sens plus large de l'effort dans le chemin d'Allah, pas seulement limité au combat armé. Pour les femmes, dont les responsabilités principales se situent souvent dans la sphère domestique, la lutte spirituelle complète du Hajj - avec ses difficultés physiques, son sacrifice financier et sa dévotion totale - représente le sommet de leur adoration.
La condition "qui est acceptée par Allah" indique que la simple exécution des rituels est insuffisante ; le Hajj doit être accompli avec sincérité (ikhlas), en suivant l'exemple prophétique et avec des provisions licites. Cette qualification nous rappelle que la valeur des actes réside dans leur acceptation par le Tout-Puissant.
Implications légales et spirituelles
Ce hadith établit la nature obligatoire du Hajj pour les femmes qui remplissent les conditions, démontrant son équivalence en récompense spirituelle au jihad pour les hommes dans certaines circonstances. La réponse indique aussi subtilement que les femmes ne sont pas obligées de participer au jihad militaire, car leur lutte spirituelle supérieure se situe ailleurs.
La détermination ultérieure de 'Aisha à ne jamais manquer le Hajj illustre comment les Compagnons ont immédiatement agi selon les conseils prophétiques. Cela nous enseigne l'importance de traduire la connaissance en pratique constante et de maintenir l'accomplissement d'actes d'adoration supérieurs tout au long de sa vie.