Le Prophète (ﷺ) a dit : « Une femme ne doit voyager qu’avec un Dhu-Mahram (son mari ou un homme avec lequel cette femme ne peut pas du tout se marier selon la jurisprudence islamique), et aucun homme ne peut lui rendre visite sans la présence d’un Dhu-Mahram. » Un homme s’est levé et a dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! J’ai l’intention d’aller dans telle ou telle armée et ma femme veut accomplir le Hajj. Le Prophète (ﷺ) lui dit : « Accompagne-la (au Hajj).
Peine de chasse pendant le pèlerinage
Sahih al-Bukhari 1862
Texte du Hadith
Le Prophète (ﷺ) a dit : « Une femme ne doit pas voyager sauf avec un Dhu-Mahram (son mari ou un homme avec qui cette femme ne peut pas se marier du tout selon la jurisprudence islamique), et aucun homme ne peut lui rendre visite sauf en présence d'un Dhu-Mahram. » Un homme s'est levé et a dit : « Ô Messager d'Allah (ﷺ) ! Je compte me rendre à telle et telle armée et ma femme souhaite accomplir le Hajj. » Le Prophète (ﷺ) lui a dit : « Accompagne-la (au Hajj). »
Commentaire savant
Ce hadith établit la règle islamique fondamentale qu'une femme ne peut pas voyager sans un mahram (tuteur masculin avec qui le mariage est interdit de façon permanente). La sagesse derrière cette règle est de protéger l'honneur des femmes et de prévenir la fitnah potentielle (tentation ou chaos social).
Le terme « Dhu-Mahram » désigne les parents masculins avec qui le mariage est éternellement interdit, comme le père, le frère, le fils, l'oncle ou le neveu. L'interdiction s'applique à tous les types de voyage dépassant environ 48 miles (la distance de la prière qasr).
Lorsque le compagnon a exprimé son dilemme entre le jihad et accompagner sa femme pour le Hajj, le Prophète a priorisé le devoir du mari en tant que mahram par rapport au jihad volontaire. Cela démontre que remplir les responsabilités obligatoires envers sa famille prime sur les actes de culte surérogatoires.
Les savants ont déduit de cela que l'exigence du mahram s'applique spécifiquement aux voyages, et non aux déplacements locaux dans sa ville. La règle vise à équilibrer les droits religieux des femmes avec leur protection et la préservation de la pudeur conformément aux principes islamiques.