Abou Chouraïh, Al-'Adawi a dit qu’il avait dit à 'Amr bin Sa’id lorsqu’il envoyait les troupes à La Mecque (pour combattre 'Abdullah bin Az-Zubair) : « Ô chef ! Permettez-moi de vous dire ce que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit le jour suivant la conquête de la Mecque. Mes oreilles l’ont entendu et mon cœur l’a parfaitement compris et j’ai vu de mes propres yeux le Prophète (ﷺ) lorsqu’il a commencé à dire : « C’est Allah, et non les gens, qui a fait de La Mecque un sanctuaire. il ne doit pas non plus en abattre les arbres. Si quelqu’un dit (argumente) qu’il est permis d’y combattre sur la base que le Messager d’Allah (ﷺ) a combattu à La Mecque, dis-lui : « Allah a permis à Son Messager et ne t’a pas permis. » « Allah ne m’a accordé que quelques heures ce jour-là (de la conquête) et aujourd’hui sa sainteté est valable comme elle l’était auparavant. Que ceux qui sont présents informent ceux qui sont absents. On demanda à Abou Chouraïh : « Que répondit 'Amr ? » Il dit : « Ô Abou Chouraïh ! Je sais mieux que vous à cet égard que la Mecque n’accorde pas de protection à un pécheur, à un meurtrier ou à un voleur.
Peine de la chasse pendant le pèlerinage
Sahih al-Bukhari 1832
Contexte historique
Ce récit d'Abu Shuraih al-'Adawi aborde la sainteté de La Mecque pendant le conflit entre 'Amr bin Sa'id et 'Abdullah bin Az-Zubair. L'orateur rappelle la déclaration du Prophète après la Conquête de La Mecque, soulignant l'inviolabilité divinement ordonnée de La Mecque.
Commentaire savant
Le Prophète ﷺ a établi qu'Allah seul a désigné La Mecque comme un sanctuaire (haram), interdisant l'effusion de sang et la coupe d'arbres pour les croyants. L'exception faite pour le Prophète pendant la conquête était temporaire et divinement spécifiée, n'établissant pas une permission générale.
La réponse d'Amr reflète une méconnaissance de la loi du sanctuaire - bien que La Mecque ne puisse absoudre les péchés, sa sainteté géographique reste intacte, interdisant la guerre et la violence dans ses limites, quel que soit l'état spirituel de l'auteur.
Implications juridiques
Ce hadith établit la sainteté permanente des limites de La Mecque, interdisant la chasse, la guerre et la violence. La règle s'applique également aux pèlerins et aux résidents, les violations constituant des péchés majeurs nécessitant une expiation.
Les savants classiques déduisent de cela que la peine pour la chasse en état d'ihram inclut un sacrifice équivalent ou nourrir les pauvres, soulignant le respect des sanctuaires désignés par Allah.